Salut à tous, j’ai tenté d’écrire un petit poème en prose, ça a donné ça :
Petite âme qui circule, pauvre de toi ! tu viens par ci, tu part par là, tu ne sais jamais vraiment où tu vas, tu t’accroches à un bout de quelque chose et tu suis son parcours … pour arriver ici, esprit gros et las !
Tu es née avec le cri d’un orphelin, qui ne connaîtra jamais la chaleur d’un sein, toute sa vie il pleure, il hurle et geint … il se tortille dans son deuil éternel, il a faim, il vole, mendie, il mendie et vole, puis il s’envole, et c’est ainsi, c’est la fin.
Une fin sans fin, dès qu’une âme s’achève, une autre se lève, et c’est ainsi que
la petite âme erre, pauvre d’elle, de corps en corps, de prison à prison, de vie en vie, de misère à misère … elle viens par ci, elle pars par là, elle ne sais jamais où elle va, elle s’accroche à un bout de quelque choses, qui l’emmène mener une vie morose …
derrière les barreaux, chez un prisonnier, qui a le cœur gros, mais l’espace est clos, ses regrets sont infinis, dans une cellule bien finie, encerclant le tatoué de la tête aux pieds, qui guette chaque matin sa liberté, qui délivrera ses poignets, d’un trop lourd passé … il ira retrouver ceux qu’il a laissé, il leurs promettra de ne jamais recommencer, jusqu’à ce que la mort vienne le trépasser, et faire passer, chargé de souvenirs et de passés,
une petite âme fatiguée et desséché comme des fleurs aux tiges tranchées, mais qui devra continuer son chemin sans se lasser, des années à venir ou de celles passées …
Petite âme qui vient m’habiter, pauvre de toi, pauvre de moi, je vais par ci, et par là, je ne sais pas ce que je fais là, tu es en moi, et je m’accroche à toi, je m’accroche à tes souvenirs d’antan, à tes vies d’autrefois, il y en a tellement tant, que je ne les comprends pas, tant de troubles qui, pour moi, sont sans raison, tant d’avanies que je sens, avoir vécu paradoxalement, tant de haines et d’amours, tant de vies et de morts, que tu fais couler désormais dans mon sang, qui sera comme un glaçon, quand tu iras poursuivre cette vieille chanson …
Petite âme qui circule, pauvre de toi ! tu viens par ci, tu part par là, tu ne sais jamais vraiment où tu vas, tu t’accroches à un bout de quelque chose et tu suis son parcours … pour arriver ici, esprit gros et las !
Tu es née avec le cri d’un orphelin, qui ne connaîtra jamais la chaleur d’un sein, toute sa vie il pleure, il hurle et geint … il se tortille dans son deuil éternel, il a faim, il vole, mendie, il mendie et vole, puis il s’envole, et c’est ainsi, c’est la fin.
Une fin sans fin, dès qu’une âme s’achève, une autre se lève, et c’est ainsi que
la petite âme erre, pauvre d’elle, de corps en corps, de prison à prison, de vie en vie, de misère à misère … elle viens par ci, elle pars par là, elle ne sais jamais où elle va, elle s’accroche à un bout de quelque choses, qui l’emmène mener une vie morose …
derrière les barreaux, chez un prisonnier, qui a le cœur gros, mais l’espace est clos, ses regrets sont infinis, dans une cellule bien finie, encerclant le tatoué de la tête aux pieds, qui guette chaque matin sa liberté, qui délivrera ses poignets, d’un trop lourd passé … il ira retrouver ceux qu’il a laissé, il leurs promettra de ne jamais recommencer, jusqu’à ce que la mort vienne le trépasser, et faire passer, chargé de souvenirs et de passés,
une petite âme fatiguée et desséché comme des fleurs aux tiges tranchées, mais qui devra continuer son chemin sans se lasser, des années à venir ou de celles passées …
Petite âme qui vient m’habiter, pauvre de toi, pauvre de moi, je vais par ci, et par là, je ne sais pas ce que je fais là, tu es en moi, et je m’accroche à toi, je m’accroche à tes souvenirs d’antan, à tes vies d’autrefois, il y en a tellement tant, que je ne les comprends pas, tant de troubles qui, pour moi, sont sans raison, tant d’avanies que je sens, avoir vécu paradoxalement, tant de haines et d’amours, tant de vies et de morts, que tu fais couler désormais dans mon sang, qui sera comme un glaçon, quand tu iras poursuivre cette vieille chanson …
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