La petite Manessa
Ma petite-fille qui habite en France et qui est venue en décembre dernier
Comme une petite rose qui vient juste d’éclore,
Comme une lueur de l’aube qui jalouse l’aurore,
Elle accourait vers moi, et ses yeux d’émeraudes
Semblaient me chanter une nouvelle ode.
Elle venait poser sur mes genoux chaque soir
Ses frêles petites mains et s’invitait à s’y assoir,
Les boucles de sa crinière m’effleuraient les yeux,
C’était pour moi un petit cadeau du bon Dieu.
Elle n’était pas plus lourde qu’une petite fleur
Mais le poids d’une montagne dans mon cœur,
Ses danses, ses chants et ses rires chaque jour,
Cachaient dans ce corps si frêle un océan d’amour.
Manessa, tu es venue, tu m’as rajeuni et tu es partie
Tu ne peux imaginer ce que pour toi, j’ai ressenti,
Ton cœur est trop petit pour pouvoir en saisir le sens
Et comprendre ce qu’est la douleur de l’absence.
Tu as remplacé le clair de lune sous mon toit,
Comme le faisait ta maman, jadis avant toi.
Tu as fait de ce mois de décembre un printemps
Tu es la petite hirondelle qui a contredit le dicton.
Alors ne pense surtout pas à ce vieux grand père
La vieillesse est trop lourde à vivre et trop amère
vis ton enfance, c’est la meilleure période de la vie
Ri, joue, chante et jouis de ces années d’insouciance.
Et puis, bien plus tard, dans quinze ou vingt ans
Quand tu auras vécu suffisamment longtemps,
Pour pouvoir saisir le sens des choses profondes
Et que moi, j’aurai depuis peu quitté ce monde,
N’oublie pas d’avoir une petite pensée pieuse
Une prière suivie d’une aumône généreuse
En mémoire de Papy, Djeddou, ce grand-père
Qui t’a tant aimée et qui de là-haut, entendra tes prières.
05/01/2023
Ma petite-fille qui habite en France et qui est venue en décembre dernier
Comme une petite rose qui vient juste d’éclore,
Comme une lueur de l’aube qui jalouse l’aurore,
Elle accourait vers moi, et ses yeux d’émeraudes
Semblaient me chanter une nouvelle ode.
Elle venait poser sur mes genoux chaque soir
Ses frêles petites mains et s’invitait à s’y assoir,
Les boucles de sa crinière m’effleuraient les yeux,
C’était pour moi un petit cadeau du bon Dieu.
Elle n’était pas plus lourde qu’une petite fleur
Mais le poids d’une montagne dans mon cœur,
Ses danses, ses chants et ses rires chaque jour,
Cachaient dans ce corps si frêle un océan d’amour.
Manessa, tu es venue, tu m’as rajeuni et tu es partie
Tu ne peux imaginer ce que pour toi, j’ai ressenti,
Ton cœur est trop petit pour pouvoir en saisir le sens
Et comprendre ce qu’est la douleur de l’absence.
Tu as remplacé le clair de lune sous mon toit,
Comme le faisait ta maman, jadis avant toi.
Tu as fait de ce mois de décembre un printemps
Tu es la petite hirondelle qui a contredit le dicton.
Alors ne pense surtout pas à ce vieux grand père
La vieillesse est trop lourde à vivre et trop amère
vis ton enfance, c’est la meilleure période de la vie
Ri, joue, chante et jouis de ces années d’insouciance.
Et puis, bien plus tard, dans quinze ou vingt ans
Quand tu auras vécu suffisamment longtemps,
Pour pouvoir saisir le sens des choses profondes
Et que moi, j’aurai depuis peu quitté ce monde,
N’oublie pas d’avoir une petite pensée pieuse
Une prière suivie d’une aumône généreuse
En mémoire de Papy, Djeddou, ce grand-père
Qui t’a tant aimée et qui de là-haut, entendra tes prières.
05/01/2023
Commentaire