A MON PETIT FILS WASSIM
Wassim, Toi qui viens à peine de sortir des entrailles de ta mère
Il semble tellement beau ton monde, mais il est hélas éphémère,
Un mirage flou de bonheur mais c’est un euphorique grand leurre
Pour preuve, à peine venu à la vie, voilà que, déjà, tu pleures.
Aussi court sera-t-il ici-bas, que d’embuches durant ton séjour
Tu rencontreras quelques aigles, mais beaucoup de vautours,
Qui attendent patiemment que tu tombes; et, même ton ombre,
Pourtant toujours fidèle, Te délaissera dans les zones sombres.
Tant que tu es debout les poches pleines, tu auras des amis à profusion
Même si tu te trompes souvent, ils te donneront toujours raison
Mais si, par malheur tu trébuches, ils ne t’aideront pas à te relever
Et aiguiseront leurs canifs et poignards avant de venir à ton chevet.
Wassim, si le loup te montre ses crocs avant de se mettre à courir
Venant vers toi, ne crois surtout pas qu’il est entrain de te sourire.
Le serpent semble affable lorsqu’il s’approche lentement de sa proie,
Mais avec son venin, d’une seule détente fulgurante, il la foudroie.
Ne juge jamais la beauté d’une femme aperçue à une noce ou un bal
Sans sa toilette et son grimage, elle te paraitra quelconque et banale,
Scrute-là lorsqu’elle sort d’un sommeil lourd après une nuit blanche,
Ou d’un deuil ; elle sera elle-même, sans fard, naturelle et franche.
Celle qui quittera un homme pour toi, ira vers un autre de son plein gré
Ne lui demande pas les motifs ou les raisons, elle les aurait déjà préparés,
Une amitié ou un amour qui finissent soudain n’ont jamais commencé
L’hyène peureuse et poltronne n’attaque le lion que lorsqu’il est blessé.
Même s’ils sont trop lourds à porter, laisse tes secrets cachés dans ton cœur
S’il est vrai qu’il y a partout des âmes et des sœurs, il n’y a point d’âme-sœur
Celui qui te jure de les porter avec toi a une poitrine plus étroite que la tienne
A ton insu, il les jettera en pâture à la foule un jour, sans qu’il ne te prévienne.
Evite toujours de regarder les défauts d’autrui, car eux aussi, ils ont des yeux
Mais partage plutôt toutes les joies des autres et sois content pour eux,
Si de lourds nuages noirs menaçants couvrent aujourd’hui une petite contrée
Demain, elle sera illuminée par un grand soleil que personne ne peut contrer.
Ne réponds guère lorsque t’appréhende le sot, l’idiot ou le scélérat
Ton silence est la meilleure réponse, une vraie flamme qui le brulera,
Ne crois pas que celui qui parle dans ton dos et te dénigre, te hait
Mais il te jalouse et rêve de devenir comme toi ou comme tu es.
Apprends d’abord à t’envoler puis à voler avant d’imiter l’aigle qui voltige,
Plus tu montes dans le ciel et plus il fera froid et sera intense le vertige ;
Lorsque l’envergure de tes ailes sera imposante et tes serres bien pointues
Tu triompheras telle une force tranquille et c’est la plus noble des vertus.
N’attends pas que le changement vienne vers toi car il ne viendra pas,
à toi d’aller vers lui, vis le présent, et ne pense pas à ce que tu n’as pas,
Ne te compare pas aux autres car tu n’es pas eux et ils ne sont pas toi
Que ta demeure soit un palais ou un taudis, les deux ont chacun un toit.
Ce sont là quelques modestes leçons que l’école de la vie m’a inculqué
Médite-les souvent jusqu’à ce que tu puisses une à une, les appliquer,
Mais pour la paix de l’âme, inspire-toi de Mohamed (saws), notre maitre
Ce sage mentor de l’humanité, guide de nos aïeux et de nos ancêtres.
04/05/2023
Wassim, Toi qui viens à peine de sortir des entrailles de ta mère
Il semble tellement beau ton monde, mais il est hélas éphémère,
Un mirage flou de bonheur mais c’est un euphorique grand leurre
Pour preuve, à peine venu à la vie, voilà que, déjà, tu pleures.
Aussi court sera-t-il ici-bas, que d’embuches durant ton séjour
Tu rencontreras quelques aigles, mais beaucoup de vautours,
Qui attendent patiemment que tu tombes; et, même ton ombre,
Pourtant toujours fidèle, Te délaissera dans les zones sombres.
Tant que tu es debout les poches pleines, tu auras des amis à profusion
Même si tu te trompes souvent, ils te donneront toujours raison
Mais si, par malheur tu trébuches, ils ne t’aideront pas à te relever
Et aiguiseront leurs canifs et poignards avant de venir à ton chevet.
Wassim, si le loup te montre ses crocs avant de se mettre à courir
Venant vers toi, ne crois surtout pas qu’il est entrain de te sourire.
Le serpent semble affable lorsqu’il s’approche lentement de sa proie,
Mais avec son venin, d’une seule détente fulgurante, il la foudroie.
Ne juge jamais la beauté d’une femme aperçue à une noce ou un bal
Sans sa toilette et son grimage, elle te paraitra quelconque et banale,
Scrute-là lorsqu’elle sort d’un sommeil lourd après une nuit blanche,
Ou d’un deuil ; elle sera elle-même, sans fard, naturelle et franche.
Celle qui quittera un homme pour toi, ira vers un autre de son plein gré
Ne lui demande pas les motifs ou les raisons, elle les aurait déjà préparés,
Une amitié ou un amour qui finissent soudain n’ont jamais commencé
L’hyène peureuse et poltronne n’attaque le lion que lorsqu’il est blessé.
Même s’ils sont trop lourds à porter, laisse tes secrets cachés dans ton cœur
S’il est vrai qu’il y a partout des âmes et des sœurs, il n’y a point d’âme-sœur
Celui qui te jure de les porter avec toi a une poitrine plus étroite que la tienne
A ton insu, il les jettera en pâture à la foule un jour, sans qu’il ne te prévienne.
Evite toujours de regarder les défauts d’autrui, car eux aussi, ils ont des yeux
Mais partage plutôt toutes les joies des autres et sois content pour eux,
Si de lourds nuages noirs menaçants couvrent aujourd’hui une petite contrée
Demain, elle sera illuminée par un grand soleil que personne ne peut contrer.
Ne réponds guère lorsque t’appréhende le sot, l’idiot ou le scélérat
Ton silence est la meilleure réponse, une vraie flamme qui le brulera,
Ne crois pas que celui qui parle dans ton dos et te dénigre, te hait
Mais il te jalouse et rêve de devenir comme toi ou comme tu es.
Apprends d’abord à t’envoler puis à voler avant d’imiter l’aigle qui voltige,
Plus tu montes dans le ciel et plus il fera froid et sera intense le vertige ;
Lorsque l’envergure de tes ailes sera imposante et tes serres bien pointues
Tu triompheras telle une force tranquille et c’est la plus noble des vertus.
N’attends pas que le changement vienne vers toi car il ne viendra pas,
à toi d’aller vers lui, vis le présent, et ne pense pas à ce que tu n’as pas,
Ne te compare pas aux autres car tu n’es pas eux et ils ne sont pas toi
Que ta demeure soit un palais ou un taudis, les deux ont chacun un toit.
Ce sont là quelques modestes leçons que l’école de la vie m’a inculqué
Médite-les souvent jusqu’à ce que tu puisses une à une, les appliquer,
Mais pour la paix de l’âme, inspire-toi de Mohamed (saws), notre maitre
Ce sage mentor de l’humanité, guide de nos aïeux et de nos ancêtres.
04/05/2023
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