Je me présente, c'est Cendrillon, et il est 1h du matin. alors que les plages, le sable fin et le soleil appartiennent désormais au passé. Actuellement au Royaume-Uni, même s'il est seulement 16h, la nuit a déjà enveloppé la région. La nuit qui s'abat sur les cœurs, les esprits et les âmes constitue notre plus grand défi ici.
Laissez-moi vous raconter quelque chose. J'étais récemment en Guadeloupe, un endroit fondamentalement considéré comme un pays du tiers-monde. Je comprends que ceux qui me regardent depuis là-bas ne seront pas choqués par cette terminologie, car, en tant que tiers-mondiste moi-même, j'utilise cette expression avec affection. Comme le disait un ami, lorsque vous arrivez en Guadeloupe, vous n'avez que deux options : devenir sage ou devenir fou.
Cela résonne étrangement avec mon expérience venant d'Algérie. À certains moments, vous êtes témoin d'absurdités flagrantes, mais vous apprenez à garder le silence, à ne pas poser de questions et, pire encore, à vous résigner devant ces réalités.
Maintenant, ici au Royaume-Uni, je redécouvre comment les services publics sont complètement détruits, la médecine est depuis longtemps en déclin, et l'insécurité prévaut. En plus de tout cela, il y a la crise économique, le marasme et un ciel gris avec 300 jours de pluie par an. Vivre dans un pays du tiers-monde a ses avantages, car, malgré les difficultés, il y a une forme de solidarité naturelle entre les gens qui partagent les mêmes réalités difficiles. C'est une cohésion, une compréhension tacite qui se forme sans même avoir besoin de parler.
Cependant, ici en Europe, c'est une tout autre histoire. Les services publics s'effondrent, l'humanité est éclipsée par des bureaucrates zélés, et l'hypocrisie règne. Les politiques inflationnistes, citées même par la Banque d'Angleterre, ne font qu'aggraver la situation. Les décisions politiques semblent être prises au détriment du bien-être public, avec des projets coûteux comme chauffer des millions de maisons avec de l'hydrogène.
Je ressens de plus en plus d'impatience envers l'hypocrisie ambiante. Dire bonjour à des voisins qui peuvent changer d'attitude du jour au lendemain devient insupportable. Vivre dans un pays où la misère est exacerbée par un climat humide et froid est déjà assez difficile, mais quand l'administration devient un obstacle insurmontable, la frustration atteint un point critique.
Les politiciens, qui se livrent à des politiques inflationnistes sans valeur ajoutée, sont en train de vandaliser notre avenir. L'humanité est sacrifiée au profit de leurs jeux de pouvoir et de leur conformité aveugle aux règlements. Alors que nous coulons collectivement, une minorité privilégiée continue à profiter, laissant le reste d'entre nous dans la précarité énergétique et le froid.
Je m'interroge sur l'avenir, sur ma capacité à endurer cela. Vivre dans ce monde occidental de plus en plus déshumanisé devient un défi quotidien. Si je n'avais pas de responsabilités familiales, je pourrais bien être tenté de partir loin d'ici. Mais pour l'instant, je continue à observer, à m'adapter et à exprimer ma frustration à travers ces mots.
Je partage ces pensées sans chercher à me faire des amis, conscient que je deviens différent sur de nombreux aspects. Ce monologue, au fil des idées et des sensations, exprime ma frustration face à l'état actuel du monde.
Laissez-moi vous raconter quelque chose. J'étais récemment en Guadeloupe, un endroit fondamentalement considéré comme un pays du tiers-monde. Je comprends que ceux qui me regardent depuis là-bas ne seront pas choqués par cette terminologie, car, en tant que tiers-mondiste moi-même, j'utilise cette expression avec affection. Comme le disait un ami, lorsque vous arrivez en Guadeloupe, vous n'avez que deux options : devenir sage ou devenir fou.
Cela résonne étrangement avec mon expérience venant d'Algérie. À certains moments, vous êtes témoin d'absurdités flagrantes, mais vous apprenez à garder le silence, à ne pas poser de questions et, pire encore, à vous résigner devant ces réalités.
Maintenant, ici au Royaume-Uni, je redécouvre comment les services publics sont complètement détruits, la médecine est depuis longtemps en déclin, et l'insécurité prévaut. En plus de tout cela, il y a la crise économique, le marasme et un ciel gris avec 300 jours de pluie par an. Vivre dans un pays du tiers-monde a ses avantages, car, malgré les difficultés, il y a une forme de solidarité naturelle entre les gens qui partagent les mêmes réalités difficiles. C'est une cohésion, une compréhension tacite qui se forme sans même avoir besoin de parler.
Cependant, ici en Europe, c'est une tout autre histoire. Les services publics s'effondrent, l'humanité est éclipsée par des bureaucrates zélés, et l'hypocrisie règne. Les politiques inflationnistes, citées même par la Banque d'Angleterre, ne font qu'aggraver la situation. Les décisions politiques semblent être prises au détriment du bien-être public, avec des projets coûteux comme chauffer des millions de maisons avec de l'hydrogène.
Je ressens de plus en plus d'impatience envers l'hypocrisie ambiante. Dire bonjour à des voisins qui peuvent changer d'attitude du jour au lendemain devient insupportable. Vivre dans un pays où la misère est exacerbée par un climat humide et froid est déjà assez difficile, mais quand l'administration devient un obstacle insurmontable, la frustration atteint un point critique.
Les politiciens, qui se livrent à des politiques inflationnistes sans valeur ajoutée, sont en train de vandaliser notre avenir. L'humanité est sacrifiée au profit de leurs jeux de pouvoir et de leur conformité aveugle aux règlements. Alors que nous coulons collectivement, une minorité privilégiée continue à profiter, laissant le reste d'entre nous dans la précarité énergétique et le froid.
Je m'interroge sur l'avenir, sur ma capacité à endurer cela. Vivre dans ce monde occidental de plus en plus déshumanisé devient un défi quotidien. Si je n'avais pas de responsabilités familiales, je pourrais bien être tenté de partir loin d'ici. Mais pour l'instant, je continue à observer, à m'adapter et à exprimer ma frustration à travers ces mots.
Je partage ces pensées sans chercher à me faire des amis, conscient que je deviens différent sur de nombreux aspects. Ce monologue, au fil des idées et des sensations, exprime ma frustration face à l'état actuel du monde.
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