Poème recueilli en 1984 par le journaliste Ali Hamouri auprès de la moudjahida Yemma Ounissa. Il l'a traduit du kabyle:
Le vent a la senteur des moudjahidine
Ô mon cœur c’est la fraîcheur du musc
Il est le messager d’Amirouche
L’Aïd ne sera pas célébré cette année
Comment accomplir le sacrifice
Quand nos frères sont morts au maquis ?
Il est mort trop jeune
Et il est resté sans sépulture
Les hommes sont traqués par les roumis
Et ce sont les femmes qui enterrent
Le ramener est au-dessus de mes forces
Mais puis-je abandonner mon frère bien-aimé ?
Il est mort trop jeune
Et il n’y a ni prières ni obsèques
Les hommes sont pourchassés par la France
Et ce sont les femmes qui enterrent
Le ramener est au-dessus de mes forces
Mais puis-je abandonner mon fils chéri ?
Le vent a la senteur des moudjahidine
Ô mon cœur c’est la fraîcheur du musc
Il est le messager d’Amirouche
L’Aïd ne sera pas célébré cette année
Comment accomplir le sacrifice
Quand nos frères sont morts au maquis ?
Il est mort trop jeune
Et il est resté sans sépulture
Les hommes sont traqués par les roumis
Et ce sont les femmes qui enterrent
Le ramener est au-dessus de mes forces
Mais puis-je abandonner mon frère bien-aimé ?
Il est mort trop jeune
Et il n’y a ni prières ni obsèques
Les hommes sont pourchassés par la France
Et ce sont les femmes qui enterrent
Le ramener est au-dessus de mes forces
Mais puis-je abandonner mon fils chéri ?
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