sang
Dans le jardin silencieux
si... Quelques crépitements,
des cliquetis insolites, pernicieux
avant l'inévitable...
La pastelle s'ébrout
sur la toile
geste léger comme une voile
et le goéland s'échoue...
L'azurée calme parmi les galets
la palette se déplace
ce trop plein de couleur s'y place
l'aquarelle conte de mystérieux secrets...
Des yves secoués par des vents...
Soudain les vagues grondent
engloutie le St Michel par les sables mouvants!
une seule colère nous inondent!
Après la tourmente: la terreur...
Qui a osé dire que c'était l'heure?
Le flot de sang
que je retenais, mais en vain
il coule au travers mes doigts...
Pourquoi le sang familiale jaillit
comme un jaser sous le ciel gris?...
Dans le jardin redevenu silencieux...
je n'ai pas voulu voir...
l'aquarelle parsemée de goutelettes de sang
de mon cousin...
"il faut un jour largué les amarres, l'océan finit par nous appeler..."
je n'ai rien à redire... Je ne t'ai pas dit au revoir Yvan...