Depuis mon lit, cimetière du regret,
Cet engin de voyage, le sillon du périple
Où s'enfonce le calme de ma retraite,
Je redouble mes illusions sublimes
Pour conjuguer le ras-le-bol de ma vie
A tous les temps du subjonctif
J'essuie ma dépouille fraîche et décapitée
D'une mort courte et rongeant les entrailles
A chaque instant qu'elle termine sa défaite,
Cette descente vers l'oubli encombré
Pour se taire et le coeur saignant
Je recouvre les plaies, ces brèches, ces passions
Avec un papier qui pue telle une vieille peau
Ecorchée à la hâte du désir
Réveillant les tonnerres de l'accalmie
Avec leur grondement qui déchire
Je saisie mon ombre de mes deux mains
Et je l'assiste à endiguer le firmament
Où siègent ces cris tordus,
On dirait un pli de vagues
Qui présagent une suspension pour jamais.
Dans la chaleur de cette défunte mémoire,
Il y a toutes les chimères, toutes les folies
Tel un soupir égaré dans les cieux,
Cette peur, depuis l'enfance servile
Oppressant le dire, ce cri qui trempe les cils
Je ne sais, si mes mots sont raisonnables,
Mais chose sûre, l'échec est raisonnable,
L'âme se plaira sur l'autel du sacrifice,
La voix gémira dans l'éternel lit, cette froide bâtisse.
FR.
Cet engin de voyage, le sillon du périple
Où s'enfonce le calme de ma retraite,
Je redouble mes illusions sublimes
Pour conjuguer le ras-le-bol de ma vie
A tous les temps du subjonctif
J'essuie ma dépouille fraîche et décapitée
D'une mort courte et rongeant les entrailles
A chaque instant qu'elle termine sa défaite,
Cette descente vers l'oubli encombré
Pour se taire et le coeur saignant
Je recouvre les plaies, ces brèches, ces passions
Avec un papier qui pue telle une vieille peau
Ecorchée à la hâte du désir
Réveillant les tonnerres de l'accalmie
Avec leur grondement qui déchire
Je saisie mon ombre de mes deux mains
Et je l'assiste à endiguer le firmament
Où siègent ces cris tordus,
On dirait un pli de vagues
Qui présagent une suspension pour jamais.
Dans la chaleur de cette défunte mémoire,
Il y a toutes les chimères, toutes les folies
Tel un soupir égaré dans les cieux,
Cette peur, depuis l'enfance servile
Oppressant le dire, ce cri qui trempe les cils
Je ne sais, si mes mots sont raisonnables,
Mais chose sûre, l'échec est raisonnable,
L'âme se plaira sur l'autel du sacrifice,
La voix gémira dans l'éternel lit, cette froide bâtisse.
FR.
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