Mon premier poême dans ma vie.
Comme si je viens de l´ecrire à nouveau,
Comme si je l´ecris pour la premiére fois!
Mysterieux poême, tu ne mourira jamais
******************************
L´assassinée
On m´a assassiné
Ils m´assassinent jours et nuits
En moi il n´y a que du bruits
Mes boulevards
Mes citées
Tous démolis
Avec des bombes éclatées
Mon petit enfant en pleure
Il a perdu sa tétine
Mes journées toutes en routine
Tout le temps cette musique
Et ce film en plusieurs génériques
Moi qui m´ont toujours appelé
Le pays magnifique
Oú sont mes femmes ?
Oú sont mes hommes ?
Je suis un père orphelin
J´ai perdu mes parents et aussi mes enfants
Personne ne m´entend
Personne ne m´offre de son temps
Oú sont mes gens ?
Mon peuple le franc ?
Que des larmes !
Que du sang !´
Personne ne me prend
Pour un camp
Je suis une patrie
Je suis un pays
Je suis cette belle Algérie
Entendez-moi
Aidez moi
Je veux me lever
Me mettre sur pieds
Ils m´ont paralysé
Ecrasé, déserté
J´ai perdu mon charme
J´ai perdu ma voix
J´ai perdu mon homme
Non, mes hommes
Tous à la fois
Ils sont enterrés
Dans le monde éparpillés
Dans chaque coin entrain de pleurer
Personne ne m´entend
Personne ne m´offre de son temps
Moi qui a tant donné
De mon temps
Et mon passé
Ils veulent tous m´éffacer
Comment cela peut m´arriver ?
Je n´arrive pas à me protéger
Je suis tout à fait décomposée
Détachée, et de mes racines arrachée
J´ai perdu ma voix
J´ai perdu ma langue
J´ai perdu mes armes
Celles qui m´ont défendu
Aux combats des rebelles
J´ai hâte de chanter
Ca me manque tellement
En levant la tête
Et mes yeux brillent
Je réspire l´air
Et j´expire mes douleurs
En chantant la liberté
Je veux être un tapis en velours
Et j´inviterai mes gens
Je les serre du fond de cœur
Et je les garde dans leurs camps ...
Oh !
S´il viendra le jour .....
Et je retrouverai mon bonheur....
On m´assassiné
Mais je suis toujours
Et je suis encore là....
- ALGERIANA - 1998 - 2005 -
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Comme si je viens de l´ecrire à nouveau,
Comme si je l´ecris pour la premiére fois!
Mysterieux poême, tu ne mourira jamais
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L´assassinée
On m´a assassiné
Ils m´assassinent jours et nuits
En moi il n´y a que du bruits
Mes boulevards
Mes citées
Tous démolis
Avec des bombes éclatées
Mon petit enfant en pleure
Il a perdu sa tétine
Mes journées toutes en routine
Tout le temps cette musique
Et ce film en plusieurs génériques
Moi qui m´ont toujours appelé
Le pays magnifique
Oú sont mes femmes ?
Oú sont mes hommes ?
Je suis un père orphelin
J´ai perdu mes parents et aussi mes enfants
Personne ne m´entend
Personne ne m´offre de son temps
Oú sont mes gens ?
Mon peuple le franc ?
Que des larmes !
Que du sang !´
Personne ne me prend
Pour un camp
Je suis une patrie
Je suis un pays
Je suis cette belle Algérie
Entendez-moi
Aidez moi
Je veux me lever
Me mettre sur pieds
Ils m´ont paralysé
Ecrasé, déserté
J´ai perdu mon charme
J´ai perdu ma voix
J´ai perdu mon homme
Non, mes hommes
Tous à la fois
Ils sont enterrés
Dans le monde éparpillés
Dans chaque coin entrain de pleurer
Personne ne m´entend
Personne ne m´offre de son temps
Moi qui a tant donné
De mon temps
Et mon passé
Ils veulent tous m´éffacer
Comment cela peut m´arriver ?
Je n´arrive pas à me protéger
Je suis tout à fait décomposée
Détachée, et de mes racines arrachée
J´ai perdu ma voix
J´ai perdu ma langue
J´ai perdu mes armes
Celles qui m´ont défendu
Aux combats des rebelles
J´ai hâte de chanter
Ca me manque tellement
En levant la tête
Et mes yeux brillent
Je réspire l´air
Et j´expire mes douleurs
En chantant la liberté
Je veux être un tapis en velours
Et j´inviterai mes gens
Je les serre du fond de cœur
Et je les garde dans leurs camps ...
Oh !
S´il viendra le jour .....
Et je retrouverai mon bonheur....
On m´assassiné
Mais je suis toujours
Et je suis encore là....
- ALGERIANA - 1998 - 2005 -
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