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Corneille
Corneille,
Le temps passe sur votre vie
Plus vite que sur la mienne
Pour laquelle je suis
Encore bien sereine.
Sur mon corps s’étendra une nuit,
Que Nyx me fera éternelle.
C’est une fatalité que ceci.
Et je n’en ressens aucunes peines.
Avant d’être ce que vous êtes,
Je resterais ce que je suis.
Votre insistance vous nuie
Et mon mépris vous guette.
La blancheur de votre age
Devient celle de vos charmes
Ayez en quelques alarmes
Et sur moi tourné les pages.
Mon cœur aime à s’éprendre
De tout corps jeunes et tendres.
Et je deviendrais vieille fille,
Quand la mort vous aura pris.
Alors, permettez, que je ne consente
A ne point vouloir me laisser latente
Sur une pensée omniprésente :
Ma mort qui sera seul et lente.
Soso.
Le temps passe sur votre vie
Plus vite que sur la mienne
Pour laquelle je suis
Encore bien sereine.
Sur mon corps s’étendra une nuit,
Que Nyx me fera éternelle.
C’est une fatalité que ceci.
Et je n’en ressens aucunes peines.
Avant d’être ce que vous êtes,
Je resterais ce que je suis.
Votre insistance vous nuie
Et mon mépris vous guette.
La blancheur de votre age
Devient celle de vos charmes
Ayez en quelques alarmes
Et sur moi tourné les pages.
Mon cœur aime à s’éprendre
De tout corps jeunes et tendres.
Et je deviendrais vieille fille,
Quand la mort vous aura pris.
Alors, permettez, que je ne consente
A ne point vouloir me laisser latente
Sur une pensée omniprésente :
Ma mort qui sera seul et lente.
Soso.
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