Versez sur moi l’eau de votre bain
Sale et froide ..
Merci .. j’avais soif ..
Je languissais de vos éloges ..
En fait, ‘savez quoi ..
Je ne vis que pour me faire ..
Déplumer .. par vous ..
Qui êtes si experts en la matière ..
Et de toute façon,
Je suis catalogable ..
Vous pouvez même m’acheter ..
En version limitée ..
Edition De Luxe ..
Les yeux bandés
La langue déliée
Des bêtises en guise d’hors d’œuvre ..
Mes rires en fond sonore
Mes bras pour portemanteau ..
Mon crâne vous servira d’aquarium
Petits poissons multicolores
Barbotant dans les restes de ma cervelle pourrie ..
Je vous plains !
Mais vraiment ..
Eau de mer polluée ..
Je me vois dans le miroir que vous me tendez ..
Si .. gentiment ..
Vous êtes des amours ..
Nan mais .. vraiment !
Je vois mon reflet et je me trouve ..
Si laid
Oui, merci .. de m’ouvrir les yeux ..
Sur la réalité .. et de me classer ..
Parmi les horreurs humaines ..
Terre, je te plains d’être aussi muette
Quand mes pieds te foulent
Tu devrais crier au scandale !
Crachez-moi à la figure ..
Dites-moi des méchancetés ..
Mêlez-vous de mes affaires ..
mais je m’en fous ..
Je tuerai, bien au chaud dans mon catalogue,
Cette poésie-cliché ..
‘savez quoi, les otaries aussi quand on les entraîne ..
elles applaudissent .. et c’est grave mélodique !
Alors que vous .. vous avez les mains désynchronisées
Et les oreilles bouchées ..
C’est moche ..
Tout comme les émotions qui se bousculent
Vertes de jalousie ..
Avec ce désir qui les bouffe à l’intérieur
De voir la lumière .. manger les otaries ..
A l’amour .. dégueulasse ..
Bof ..
Epargnez-moi vos regards apitoyés ..
Disséquez-moi le corps et l’esprit ..
Puis donnez-moi cinq minutes de répit ..
Le temps de prendre ma tête entre mes mains ..
Mon cœur, coincé entre les dents ..
Et de guérir ..
Sale et froide ..
Merci .. j’avais soif ..
Je languissais de vos éloges ..
En fait, ‘savez quoi ..
Je ne vis que pour me faire ..
Déplumer .. par vous ..
Qui êtes si experts en la matière ..
Et de toute façon,
Je suis catalogable ..
Vous pouvez même m’acheter ..
En version limitée ..
Edition De Luxe ..
Les yeux bandés
La langue déliée
Des bêtises en guise d’hors d’œuvre ..
Mes rires en fond sonore
Mes bras pour portemanteau ..
Mon crâne vous servira d’aquarium
Petits poissons multicolores
Barbotant dans les restes de ma cervelle pourrie ..
Je vous plains !
Mais vraiment ..
Eau de mer polluée ..
Je me vois dans le miroir que vous me tendez ..
Si .. gentiment ..
Vous êtes des amours ..
Nan mais .. vraiment !
Je vois mon reflet et je me trouve ..
Si laid
Oui, merci .. de m’ouvrir les yeux ..
Sur la réalité .. et de me classer ..
Parmi les horreurs humaines ..
Terre, je te plains d’être aussi muette
Quand mes pieds te foulent
Tu devrais crier au scandale !
Crachez-moi à la figure ..
Dites-moi des méchancetés ..
Mêlez-vous de mes affaires ..
mais je m’en fous ..
Je tuerai, bien au chaud dans mon catalogue,
Cette poésie-cliché ..
‘savez quoi, les otaries aussi quand on les entraîne ..
elles applaudissent .. et c’est grave mélodique !
Alors que vous .. vous avez les mains désynchronisées
Et les oreilles bouchées ..
C’est moche ..
Tout comme les émotions qui se bousculent
Vertes de jalousie ..
Avec ce désir qui les bouffe à l’intérieur
De voir la lumière .. manger les otaries ..
A l’amour .. dégueulasse ..
Bof ..
Epargnez-moi vos regards apitoyés ..
Disséquez-moi le corps et l’esprit ..
Puis donnez-moi cinq minutes de répit ..
Le temps de prendre ma tête entre mes mains ..
Mon cœur, coincé entre les dents ..
Et de guérir ..
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