Comme une nuit de Décembre

[bladerunner]

Eclaire soleil, tes rayons sont désormais inutiles
Brillez étoiles, pour vous les choses sont faciles
Je suis prisonnier de nuits durement tranquilles
J'ai perdu ma fraîcheur et mon énergie juvénile
Vous ne pouvez pas guérir ma blessure indélébile
Vous ne pouvez pas soulager mon cœur fébrile
Je ne veux pas de la vie, je ne veux pas du soleil
Je ne veux pas des étoiles, qui dit-on, émerveillent
Je ne veux pas de bonheur, je ne veux pas de joie
Je ne veux rien tant que tu n'es pas avec moi

Retires-toi soleil, laisse place à une longue éclipse
Retires-toi pour un bon moment, pour un long laps
Ta musique n'est qu'un air de dernière valse
Ta lumière n'est qu'une fausse illusion, une farce
De stupides rayons, de pléiades de photons éparses
Je ne veux pas de la vie, je ne veux pas de toi
Je ne veux pas de ces étoiles, tues par mes émois
Je ne veux pas de bonheur, je ne veux pas de joie
Je ne veux rien tant que tu n'es pas avec moi

Depuis que tu es partie, je ne suis plus qu'une ombre
Ma vie est devenue froide comme une nuit de Décembre
Une succession de jours que la tristesse encombre
D'invivables secondes qu'avec les doigts, je dénombre
Tout ce que je souhaite c'est te revoir, te reprendre
Oublier ce vide, sortir de cette amère pénombre
Je ne veux pas de la vie, je ne veux pas du soleil
Je ne veux pas des étoiles, qui dit-on, émerveillent
Je ne veux pas de bonheur, je ne veux pas de joie
Je ne veux rien tant que tu n'es pas avec moi

[morjane]

Merci Bladerunner, c'est très beau.

Salam Bladerunner,
Quel coeur cruel que celui qui résiste à un tel appel.
Quel âme de marbre pour rester de glace
Souhaitons de tout coeur que revienne le Printemps
Et qu'il réchauffe les coeurs et efface les pleurs
Qu'un beau matin à ton réveil
Qu'elle soit là murmurant à ton réveil
Me revoici mon Amoureux
restons unis rien que nous deux
Et que l'hiver cède la place
A notre Amour toujours aussi vivace
Me revoici "oui mon chéri"
Ma vie sans toi était si froide
Je ne pouvais plus respirer
Sans toi à mes cotés.
Je ne repars plus je te le promet
Je resterai avec toi pour l'éternité
Mon bien aimé

[Lisebeth]

Blade,

Tu en as du talent

"Ombre du bois, où elle devait venir, dis-moi, où elle est ma maitresse? -Elle est descendue dans la plaine. Plaine, où est allée ma maîtresse-Elle a suivi les bords du fleuve
-Beau fleuve qui l'as vue passer, dis-moi, est -elle près d'ici? -Elle m'a quitté pour le chemin-Chemin, la vois-tu encore? -Elle m'a laissé sur la route
-Ô route blanche, route de la ville, dis-moi, où l'as tu conduite?-A la rue d'or qui entres à Sardes-Ô rue des lumières, touches-tu ses pieds nus?-Elle est entrée au palais du roi
-Ô palais, splendeur de la terre, rends-la moi-Regarde, elle a des colliers sur ses seins et des houppes dans les cheveux, cent perles le long des jambes, deux bras autour de la taille

De B.

Bonne soirée