M'en allant dans ses tréfonds où je marche sur le feu
Dédales si clairs et parsemés de tes souvenirs brumeux
Je veux me perdre dans ces renfoncements frileux
M'effacer, et me refondre dans d'autres nouveaux noeuds
Je veux me perdre pour ne plus jamais te retrouver
Cesser d'esquinter cette triste mais poignante réalité
Au creux des bras de l'indifférence, pouvoir m'y échapper
Tout cela, pour mieux revivre, afin de mourir dans la dignité
Que de faux espoirs j'ai pu bâtir dans tes regards voilant demain
Je regrette mon arrogance, que j'ai déposé en arrivant dans tes mains
Pour mieux te comprendre, j'ai tourné le dos à mon propre chemin
J'ai réfréné ces pulsions de toi, tenté quand même d'aimer ce destin
Injuste car trop loin de ce que je voulais, ce que je désirais
Dévastateur de rêves pleins, de sincérité que pourtant j'aimais
De fables dessinées, que j'entretenais et que je chérissais
Tu me forces à pleurer, à enterrer les projets auxquels je songeais
Alors, je voudrais partir pour mieux t'égarer ailleurs
T'occulter de mes visions en nombre, de cette fausse chaleur
Que je me suis entêtée à te croire, espoir candide et destructeur
Qui rongent aujourd'hui ce futur sans tes regards, sans toi dans mon coeur
J'ai décidé de partir, pour mieux décortiquer cette torture
A défaut de l'apprécier, l'apprivoiser, comme ces doutes dont je suis sûre
Je veux! Je voudrais! Je prie! J'implore qu'on me fasse oublier cette allure
Tienne, ravageuse car vide de toi, mais pleine de silences qui ornent mes murs
Ainsi, je suis partie, oui...mais t'en rendera tu comptes demain
Si aujourd'hui déjà tes yeux n'effleurent à peine mes desseins?
Naïve que je suis, en souhaitant ton malheur, j'en fait aussi le mien
Car éprise de tes attentions que tu n'offres égoïstement qu'à certains
J'ai saisi la violence de l'inachevé, mêlé à ce goût de toi désormais si loin
Je me dois de me battre moi même, contre moi, ces rêves si fins mais sans fins
Qui soutiennent encore ces piliers de l'idéal, qui persistent mais toutefois en vain
Je suis partie, mais t'en es-tu rendu compte ? Au moins...une fois, si ce n'est...enfin...
Dédales si clairs et parsemés de tes souvenirs brumeux
Je veux me perdre dans ces renfoncements frileux
M'effacer, et me refondre dans d'autres nouveaux noeuds
Je veux me perdre pour ne plus jamais te retrouver
Cesser d'esquinter cette triste mais poignante réalité
Au creux des bras de l'indifférence, pouvoir m'y échapper
Tout cela, pour mieux revivre, afin de mourir dans la dignité
Que de faux espoirs j'ai pu bâtir dans tes regards voilant demain
Je regrette mon arrogance, que j'ai déposé en arrivant dans tes mains
Pour mieux te comprendre, j'ai tourné le dos à mon propre chemin
J'ai réfréné ces pulsions de toi, tenté quand même d'aimer ce destin
Injuste car trop loin de ce que je voulais, ce que je désirais
Dévastateur de rêves pleins, de sincérité que pourtant j'aimais
De fables dessinées, que j'entretenais et que je chérissais
Tu me forces à pleurer, à enterrer les projets auxquels je songeais
Alors, je voudrais partir pour mieux t'égarer ailleurs
T'occulter de mes visions en nombre, de cette fausse chaleur
Que je me suis entêtée à te croire, espoir candide et destructeur
Qui rongent aujourd'hui ce futur sans tes regards, sans toi dans mon coeur
J'ai décidé de partir, pour mieux décortiquer cette torture
A défaut de l'apprécier, l'apprivoiser, comme ces doutes dont je suis sûre
Je veux! Je voudrais! Je prie! J'implore qu'on me fasse oublier cette allure
Tienne, ravageuse car vide de toi, mais pleine de silences qui ornent mes murs
Ainsi, je suis partie, oui...mais t'en rendera tu comptes demain
Si aujourd'hui déjà tes yeux n'effleurent à peine mes desseins?
Naïve que je suis, en souhaitant ton malheur, j'en fait aussi le mien
Car éprise de tes attentions que tu n'offres égoïstement qu'à certains
J'ai saisi la violence de l'inachevé, mêlé à ce goût de toi désormais si loin
Je me dois de me battre moi même, contre moi, ces rêves si fins mais sans fins
Qui soutiennent encore ces piliers de l'idéal, qui persistent mais toutefois en vain
Je suis partie, mais t'en es-tu rendu compte ? Au moins...une fois, si ce n'est...enfin...
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