Regardez moi donc ce visage
Portant la mémoire de l'âge,
Combien de rides par le travail,
La pluie, le soleil, les ripailles,
Se sont creusées et affirmées,
Comme le châtiment du passé.
Pourtant, j'ai passé devant le miroir
Des heures à ne pas y croire.
Pourtant, je ne les ai pas vues s'installer,
Ces marques qu'il faut faire s'en aller.
Connaissant les limites de la liberté,
Je ne saurais ne pas les respecter.
C'est le temps, c'est l'envie, c'est hier,
Qui font qu'il y a tant de frontières,
Et l'or de ma plume ne saurait y changer,
Et mon amertume ne peut que déranger.
Il est pourtant dit que d'amour,
On ne saurait persister pour toujours,
S'il n'y avait ce besoin, ce désir,
De résister jusqu'à en périr,
Jusqu'au dernier soupir, au dernier souffle,
A force de mentir, la vérité s'essouffle.
Regardez moi ce visage,
Portant l'outrage de l'âge.
Combien de rides m'ont fatiguée,
Je voudrais arrêter le temps, l'été,
Réaliser mon rêve quoi qu'il arrive,
Tout faire pour que je survive,
Souffrir et sourire, il le faut bien,
Persister, continuer par tous les moyens,
Ou alors enfin tout abandonner,
Parce que plus rien à espérer.
Portant la mémoire de l'âge,
Combien de rides par le travail,
La pluie, le soleil, les ripailles,
Se sont creusées et affirmées,
Comme le châtiment du passé.
Pourtant, j'ai passé devant le miroir
Des heures à ne pas y croire.
Pourtant, je ne les ai pas vues s'installer,
Ces marques qu'il faut faire s'en aller.
Connaissant les limites de la liberté,
Je ne saurais ne pas les respecter.
C'est le temps, c'est l'envie, c'est hier,
Qui font qu'il y a tant de frontières,
Et l'or de ma plume ne saurait y changer,
Et mon amertume ne peut que déranger.
Il est pourtant dit que d'amour,
On ne saurait persister pour toujours,
S'il n'y avait ce besoin, ce désir,
De résister jusqu'à en périr,
Jusqu'au dernier soupir, au dernier souffle,
A force de mentir, la vérité s'essouffle.
Regardez moi ce visage,
Portant l'outrage de l'âge.
Combien de rides m'ont fatiguée,
Je voudrais arrêter le temps, l'été,
Réaliser mon rêve quoi qu'il arrive,
Tout faire pour que je survive,
Souffrir et sourire, il le faut bien,
Persister, continuer par tous les moyens,
Ou alors enfin tout abandonner,
Parce que plus rien à espérer.
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