Une nuit sans aube,
Gorgée de noires pensées et si pleine de vide,
Emplie d'angoisse comme de la glace solide,
Rappelant de la vie son visage le plus sordide,
Creusant sur nos faces comme dix ans de rides,
Nuit infinie, gouffre sans guide.
Une nuit sans paix,
Faite de rancœurs, de haine et de douleurs,
Emplie de chagrin, fourrée de peine et parée de torpeur,
Nuit noire et sombre qui dévore notre âme dans un froid mordeur,
Qui consume notre cœur dans la fournaise de l'enfer,
Nuit infinie, amas de braise.
Une nuit de prière,
Vers qui se tourner ? Pour quel revers ?
Le Dieu de la nuit et de tout l'Univers !
Ô Seigneur, mets donc un terme à mon calvaire !
Rends moi le souffle de quelque manière,
Et si ton décret c'est de ne point le faire,
Alors de grâce Dieu de l'Univers,
Que la nuit à venir soit ma dernière,
Nuit infinie, ultime prière.
Gorgée de noires pensées et si pleine de vide,
Emplie d'angoisse comme de la glace solide,
Rappelant de la vie son visage le plus sordide,
Creusant sur nos faces comme dix ans de rides,
Nuit infinie, gouffre sans guide.
Une nuit sans paix,
Faite de rancœurs, de haine et de douleurs,
Emplie de chagrin, fourrée de peine et parée de torpeur,
Nuit noire et sombre qui dévore notre âme dans un froid mordeur,
Qui consume notre cœur dans la fournaise de l'enfer,
Nuit infinie, amas de braise.
Une nuit de prière,
Vers qui se tourner ? Pour quel revers ?
Le Dieu de la nuit et de tout l'Univers !
Ô Seigneur, mets donc un terme à mon calvaire !
Rends moi le souffle de quelque manière,
Et si ton décret c'est de ne point le faire,
Alors de grâce Dieu de l'Univers,
Que la nuit à venir soit ma dernière,
Nuit infinie, ultime prière.
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