Pour que tu ne trembles plus
Main lasse des nécrologies
Pour que tu ne sanglotes plus
Plume échancrée
Désormais je dessinerai le soleil.
Quand, dans les abysses de la fin,
Tombera une énième étoile
Du firmament des apatrides,
De là-bas ou d’ici,
Affres de l’exil
Celui des hommes vrais
Qui vomissent sur la servitude
Celle des renégats
Et celle des mesquins appétits.
Pour que tu ne trembles plus
Plume trop endeuillée
À l’idée que la mort et l’oubli
Prennent à l’âme
Une à une nos plus brillantes étoiles.
Pour que, désormais, tu défies la solitude
La mort et l’oubli.
Désormais, plume lasse des nécrologies
Sous l’égide des Rebelles,
J’entonnerai l’hymne de la graine semée
En silence
Sur une autre nouvelle tombe.
Désormais, ma plume est écartelée :
Elle ne veut plus dire après le trépas
La bravoure des poètes exilés
Qui, de l’empyrée,
Se gaussent de nos fatras
Les poètes apatrides (Boualem RABIA)
Main lasse des nécrologies
Pour que tu ne sanglotes plus
Plume échancrée
Désormais je dessinerai le soleil.
Quand, dans les abysses de la fin,
Tombera une énième étoile
Du firmament des apatrides,
De là-bas ou d’ici,
Affres de l’exil
Celui des hommes vrais
Qui vomissent sur la servitude
Celle des renégats
Et celle des mesquins appétits.
Pour que tu ne trembles plus
Plume trop endeuillée
À l’idée que la mort et l’oubli
Prennent à l’âme
Une à une nos plus brillantes étoiles.
Pour que, désormais, tu défies la solitude
La mort et l’oubli.
Désormais, plume lasse des nécrologies
Sous l’égide des Rebelles,
J’entonnerai l’hymne de la graine semée
En silence
Sur une autre nouvelle tombe.
Désormais, ma plume est écartelée :
Elle ne veut plus dire après le trépas
La bravoure des poètes exilés
Qui, de l’empyrée,
Se gaussent de nos fatras
Les poètes apatrides (Boualem RABIA)