La rumeur
Elle est rapide et court plus vite que le vent.
Impétueuse, elle se gonfle au passage, s’enfle
Comme l’eau d’un torrent lorsque fondent les glaces.
Elle a des milliers d’yeux qui regardent partout,
Des milliers d’oreilles qui entendent tout et même plus
Et des bouches… des bouches énormes qui chuchotent ou qui crient,
Des langues bien pendues qui s’agitent, infatigables.
Elle fait son chemin comme une traînée de poudre
Et pareillement elle s’enflamme, nul ne peut la maîtriser.
On a beau éteindre l’incendie,
Les traces restent là, laides et indélébiles.
Pire :, plus forte qu’une hydre,
A sans cesse des têtes qui repoussent
Et leurs langues fourchues crachent des poisons acides
Qui assèchent les cœurs et abîment l’âme de ceux qui les écoutent….
Auteur inconnu (mais texte inspiré d’un texte de Virgile sur la renommée)
Elle est rapide et court plus vite que le vent.
Impétueuse, elle se gonfle au passage, s’enfle
Comme l’eau d’un torrent lorsque fondent les glaces.
Elle a des milliers d’yeux qui regardent partout,
Des milliers d’oreilles qui entendent tout et même plus
Et des bouches… des bouches énormes qui chuchotent ou qui crient,
Des langues bien pendues qui s’agitent, infatigables.
Elle fait son chemin comme une traînée de poudre
Et pareillement elle s’enflamme, nul ne peut la maîtriser.
On a beau éteindre l’incendie,
Les traces restent là, laides et indélébiles.
Pire :, plus forte qu’une hydre,
A sans cesse des têtes qui repoussent
Et leurs langues fourchues crachent des poisons acides
Qui assèchent les cœurs et abîment l’âme de ceux qui les écoutent….
Auteur inconnu (mais texte inspiré d’un texte de Virgile sur la renommée)
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