Tout autour de la table ils sont là, les paysans
L'homme, lui, parle fort, et c'est son seul repos
Après la dure journée passée au fond des champs
Il revient à la ferme, tout en haut du hameau
Pour y manger la soupe et attendre demain.
Il est rude, il sent fort, il sent le laboureur
Il sent l'odeur du sol et l'odeur du troupeau
Et dans ses mains calleuses le verre va bon train
Car son gosier de bois n'a pas peur du bon vin.
La charrue dans la plaine est aussi au repos.
La femme, à ses fourneaux, surveille le feu dans l'âtre
Elle est grasse, elle est laide, elle est vieille avant l'âge
Des rides sur son front se creusent chaque jour
Et ses mains tout osseuses ont oublié l'amour.
Mais ils sont toujours fiers, les travailleurs des champs.
Le Pope.
L'homme, lui, parle fort, et c'est son seul repos
Après la dure journée passée au fond des champs
Il revient à la ferme, tout en haut du hameau
Pour y manger la soupe et attendre demain.
Il est rude, il sent fort, il sent le laboureur
Il sent l'odeur du sol et l'odeur du troupeau
Et dans ses mains calleuses le verre va bon train
Car son gosier de bois n'a pas peur du bon vin.
La charrue dans la plaine est aussi au repos.
La femme, à ses fourneaux, surveille le feu dans l'âtre
Elle est grasse, elle est laide, elle est vieille avant l'âge
Des rides sur son front se creusent chaque jour
Et ses mains tout osseuses ont oublié l'amour.
Mais ils sont toujours fiers, les travailleurs des champs.
Le Pope.
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