Ce matin, dès l'aube dans le jardin
S'éveille à la vie une rose dans son écrin
Doucement le précieux bouton s'ouvre enfin
Et il s'en dégage un vaporeux parfum.
Ses pétales encore tout chiffonnés
Sont pourtant satinés comme de la soie.
La fleur du haut de sa tige embourgeonnée
S'étire vers le soleil, tout en émoi.
Elle sent sur elle la tièdeur du mois de mai
Les gouttelettes de la rosée du matin
Lentement s'évaporent en une buée
Vers le ciel bleu, immense et sans fin.
Elle est éclose, après un long sommeil
Et telle une belle endormie, s'épanouït
Sa robe est d'une couleur vermeil
Elle est d'une beauté et délicatesse inouïe
C'est la sève, la vie qui s'écoule en elle
Elle trône parmi les fleurs si belles
Parade, s'étale et enfin s'émerveille
D'être la reine de ce tableau naturel.
Marie-Pierre Wiart.
S'éveille à la vie une rose dans son écrin
Doucement le précieux bouton s'ouvre enfin
Et il s'en dégage un vaporeux parfum.
Ses pétales encore tout chiffonnés
Sont pourtant satinés comme de la soie.
La fleur du haut de sa tige embourgeonnée
S'étire vers le soleil, tout en émoi.
Elle sent sur elle la tièdeur du mois de mai
Les gouttelettes de la rosée du matin
Lentement s'évaporent en une buée
Vers le ciel bleu, immense et sans fin.
Elle est éclose, après un long sommeil
Et telle une belle endormie, s'épanouït
Sa robe est d'une couleur vermeil
Elle est d'une beauté et délicatesse inouïe
C'est la sève, la vie qui s'écoule en elle
Elle trône parmi les fleurs si belles
Parade, s'étale et enfin s'émerveille
D'être la reine de ce tableau naturel.
Marie-Pierre Wiart.
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