Je vais te bâtir un pays d'étoiles où tu pourras
Étendre tes ailes soyeuses, mon papillon de nuit
Sur le chemin qui borde notre chaumière là-bas
Seuls tes pas laisseront leur empreinte cette nuit
Dans l'air assourdi de silence, la lune brûlante
T'indiquera la porte de mon lit ouvert aux sensations
Au sommet du temps arrêté, me voici tremblante
Sur le promontoire éclairé par le feu des tentations
Je graverai nos mots sur les étoiles safranées
Nos mains délieront la voie lactée avec douceur
Les voix des anges effeuilleront le ciel esseulé
Et, je viendrai allumer la lande de nos coeurs
Je te construirai un mirage déployé dans la brume
Et, pour dissuader l'éternité de prendre ses droits
Je brûlerai les pages du temps pour qu'elles enfument
L'onde de nos pensées et s'échappent dans le froid
Je transporterai les montagnes vers la lumière
Je courberai les arbres vers notre demeure
Je creuserai dans le sol desséché des rivières
Pour alimenter la source de notre bonheur
Regarde poindre au firmament de ma réflexion
Les éclats de soleil que je dessine sur tes rêves
À nous, les manants de l'intemporelle évasion,
J'accorde la liberté, qu'elle règne sur cette trêve
par anonyme
Étendre tes ailes soyeuses, mon papillon de nuit
Sur le chemin qui borde notre chaumière là-bas
Seuls tes pas laisseront leur empreinte cette nuit
Dans l'air assourdi de silence, la lune brûlante
T'indiquera la porte de mon lit ouvert aux sensations
Au sommet du temps arrêté, me voici tremblante
Sur le promontoire éclairé par le feu des tentations
Je graverai nos mots sur les étoiles safranées
Nos mains délieront la voie lactée avec douceur
Les voix des anges effeuilleront le ciel esseulé
Et, je viendrai allumer la lande de nos coeurs
Je te construirai un mirage déployé dans la brume
Et, pour dissuader l'éternité de prendre ses droits
Je brûlerai les pages du temps pour qu'elles enfument
L'onde de nos pensées et s'échappent dans le froid
Je transporterai les montagnes vers la lumière
Je courberai les arbres vers notre demeure
Je creuserai dans le sol desséché des rivières
Pour alimenter la source de notre bonheur
Regarde poindre au firmament de ma réflexion
Les éclats de soleil que je dessine sur tes rêves
À nous, les manants de l'intemporelle évasion,
J'accorde la liberté, qu'elle règne sur cette trêve
par anonyme