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né un 8 MARS
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ameen
Je ne suis pas là pour t'entourer
et te voir pleurer
Ni pour t'appeller à t'accrocher
Car si loin de son pere
Je te mens si je te dis que je connais
Mais une douleur m'asphexie
Rien qu'au fait d'y penser
En lisant ton texte mes larmes ont coulé
On y sent un appel de desespoir....
Rien de plus pour autant toucher
Lui est parti rejoindre la liberté
Toi tu es là à le reclamer
Sans douter que tu puisses lui manquer
Lui, se serait vite fait à l'idée de la destinée
Entre colere d'etre privée
d'un pere aimant, et detresse
Il se trouve TOI
Au fil du temps tenace dans tes pensées
Ne faut il un 8 mars pour le faire renaitre !
Il est là, le soir la nuit et au reveil
Il t'accompagne dans tes sourires
mais surtout tes paines
Il est là dans ton coeur, aucune raison qu'il fane
prends en soin, il ferait de meme
Que Dieu lui fasse miséricorde
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May, je comprends très bien ce que tu ressens, c’est l’expression de la sensibilité des êtres et de la grandeur des sentiments et des relations qu’ils pouvaient avoir et dont ils gardent toujours un souvenir bien vivant.
C’est tellement triste et angoissant
De savoir qu’il ne reviendra plus
Qu’il ne me parlera plus
J’ai presque l’âge qu’il avait
Et ne peux pourtant l’oublier
Mon fils, qui porte son prénom
A presque l’âge que j’avais
Mais je me sens toujours enfant
Lorsque je pense à mes parents.
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May, ta douleur est aussi forte que naturelle. La perte d'un père est un fait qui ne peut être accepté par le coeur.
A toi, à Thirga, à Asirem, à Laari et à tous ceux qui ont perdu cet être cher qui est le père, j'offre ceci:
Que ton père repose en paix, May.
Mon père
Chaque soir, haletant, il rentrait à la même heure.
Crachait aux gouvernants les mêmes jurons et insultes.
Puis rejoignait son coin, sans bruit et sans tumulte.
Il méditait et songeait à des lendemains meilleurs.
Dans la solitude, à quinze ans, il était orphelin,
Banni par les siens et chassé de sa maison,
Au prix de la souffrance et au fil des saisons,
Il a forgé sa destinée de ses propres mains.
Quittant à contrecœur, l’école et ses bancs,
Il a trimé sans fin ; malgré les affres de la guerre,
Le devoir, le besoin et la misère de naguère,
Il a pu survivre et éduquer tous ses enfants.
J’imagine, Maintenant que je suis père à mon tour,
Combien tu t’es privé pour que moi, je vive
Combien tu as trébuché pour que moi, j’arrive.
Mais je ne peux, hélas, te rendre tous cela, un jour.
Ah, si j’avais compris cette chance, avant ton départ,
Je t’aurai offert un peu de gaieté et de tendresse,
Te faire oublier les trahisons et les fausses promesses,
Mais, aujourd’hui, mes regrets arrivent un peu tard.
Avec tous les trésors du monde, je ne pourrais pas
te tenir par la main, Caresser tes cheveux blancs,
Serrer tendrement dans mes bras ton corps tremblant,
T’appeler au moins une fois et crier fièrement : Papa…Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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