Un prunier, un lilas couleur prune, le tas de fumier
Une maison basse, colombages en sapin et torchis abîmé
C’est là, dans cette rue étroite et séculaire, que je suis née…
J’ai grandi et le voleur de poules, lui, s’est envolé
De prix d’excellence en prix d’excellence
J’ai grandi sans laisser passer aucune chance
Je regardais l’évier de pierre dont le filet d’eau glacée
Me donnait la force de ne pas quitter le chemin tracé
Un jour de mai, si ensoleillé, mon cœur s’est révolté
Mon cœur, qu’est ce qui t’a pris de te réveiller ?
Et de battre, et de rêver et d’espérer ?
Heureusement tout est rentré dans l’ordre, j’ai repris la route
Une route de travail, de devoir, pas de place pour le doute
Aujourd’hui, j’arrive ou presque , à la fin de mon destin
Ce que j’ai construit est solide, je n’ai pas travaillé en vain
Je n’ai oublié ni fleur ni pierre rencontrée sur le chemin
Qui pendant ces longues années a été le mien
Je suis heureuse , ma vie est comme j’ai décidé
Et quand mon cœur parfois se tourne vers le passé
Je pleure avec lui mais nos larmes ne sont pas des larmes de regrets
Ce sont juste toutes ces larmes qu’avant , on empêchait de couler
Une maison basse, colombages en sapin et torchis abîmé
C’est là, dans cette rue étroite et séculaire, que je suis née…
J’ai grandi et le voleur de poules, lui, s’est envolé
De prix d’excellence en prix d’excellence
J’ai grandi sans laisser passer aucune chance
Je regardais l’évier de pierre dont le filet d’eau glacée
Me donnait la force de ne pas quitter le chemin tracé
Un jour de mai, si ensoleillé, mon cœur s’est révolté
Mon cœur, qu’est ce qui t’a pris de te réveiller ?
Et de battre, et de rêver et d’espérer ?
Heureusement tout est rentré dans l’ordre, j’ai repris la route
Une route de travail, de devoir, pas de place pour le doute
Aujourd’hui, j’arrive ou presque , à la fin de mon destin
Ce que j’ai construit est solide, je n’ai pas travaillé en vain
Je n’ai oublié ni fleur ni pierre rencontrée sur le chemin
Qui pendant ces longues années a été le mien
Je suis heureuse , ma vie est comme j’ai décidé
Et quand mon cœur parfois se tourne vers le passé
Je pleure avec lui mais nos larmes ne sont pas des larmes de regrets
Ce sont juste toutes ces larmes qu’avant , on empêchait de couler
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