je me suis détruite
mutilée,
les passants me lancent des regards
ont pitié mais ne s’arrêtent pas !
peur d’être contaminé !
c’est si vite arrivé !
temps en temps une âme cherchant
un pardon me jette une pièce
pensant faire du bien,
une bonne action !
« « dégage, pauvre con ! »
Reprend ta pièce tu te prends pour qui
Je ne te demande rien ! »
Juste de me laisser dans mon chagrin
baignant dans son vin !
J’ai perdu ma vie, je suis sur un fil de verre !
Oh je ne suis pas fière !
Même mon chien a préféré se tailler
que de suivre une tarée défaite toute la journée !
Je vis comme une rate, je me cache du froid !
De moi !
Je recherche dans ma bouteille, ma fidèle amie,
La seule qui m’écoute sans rien dire
je la serre, je l’embrasse, je la vide,
je ne la partage pas !
elle m’est tellement fidèle !
Un moment paisible où je peux sourire
Oubliant ma déchéance
Quand je suis dans la totale dépendance
cette beuverie qui me meurtrie j’en suis consciente
mon ennemie me dévalorisant,
me déshumanisant, je me traîne comme une loque !
mon enveloppe de femme souffre cette maltraitance
je me haie, je dégueule mes tripes !
mon visage bouffie ainsi que mon regard vinasse reflète dans cette flaque !
je tombe, je me relève j’ajuste ma jupe déchirée,
j’arrange mon pull délavé, mes bas troués j’essaie de les arrangés !
un peu de dignité !
mes chaussures bousillées au talon cassé n’arrange pas ma démarche d’éméchée !
j’aurai fait semblant d’essayer !
comme une grande gifle je découvre
la ratée que je suis maintenant !
Il m’arrive de penser a mes enfants
Et je me dit que peut être un jour
Ils viendront me chercher me pardonnant
De les avoir abandonner un jour un mois une année
Une éternité !
En attendant qu’ils se décident et surtout qu’ils me pardonnent !
je te dis a la tienne !
lily
la diablesse
"MALEFIQUES"
mutilée,
les passants me lancent des regards
ont pitié mais ne s’arrêtent pas !
peur d’être contaminé !
c’est si vite arrivé !
temps en temps une âme cherchant
un pardon me jette une pièce
pensant faire du bien,
une bonne action !
« « dégage, pauvre con ! »
Reprend ta pièce tu te prends pour qui
Je ne te demande rien ! »
Juste de me laisser dans mon chagrin
baignant dans son vin !
J’ai perdu ma vie, je suis sur un fil de verre !
Oh je ne suis pas fière !
Même mon chien a préféré se tailler
que de suivre une tarée défaite toute la journée !
Je vis comme une rate, je me cache du froid !
De moi !
Je recherche dans ma bouteille, ma fidèle amie,
La seule qui m’écoute sans rien dire
je la serre, je l’embrasse, je la vide,
je ne la partage pas !
elle m’est tellement fidèle !
Un moment paisible où je peux sourire
Oubliant ma déchéance
Quand je suis dans la totale dépendance
cette beuverie qui me meurtrie j’en suis consciente
mon ennemie me dévalorisant,
me déshumanisant, je me traîne comme une loque !
mon enveloppe de femme souffre cette maltraitance
je me haie, je dégueule mes tripes !
mon visage bouffie ainsi que mon regard vinasse reflète dans cette flaque !
je tombe, je me relève j’ajuste ma jupe déchirée,
j’arrange mon pull délavé, mes bas troués j’essaie de les arrangés !
un peu de dignité !
mes chaussures bousillées au talon cassé n’arrange pas ma démarche d’éméchée !
j’aurai fait semblant d’essayer !
comme une grande gifle je découvre
la ratée que je suis maintenant !
Il m’arrive de penser a mes enfants
Et je me dit que peut être un jour
Ils viendront me chercher me pardonnant
De les avoir abandonner un jour un mois une année
Une éternité !
En attendant qu’ils se décident et surtout qu’ils me pardonnent !
je te dis a la tienne !
lily
la diablesse
"MALEFIQUES"
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