ce monde est pourri, la folie, gangrène même les esprits qu'on dit saints, de ce pays, qui part à la dérive, même les adultes, gros et flasques, tètent le sein, ils disent que c'est leur dû, avant, innocent, ignorent, leur paroles j'ai bu, "la justice pour tous" qu'ils disaient et je les ai cru, j'applaudissais, je regardais vers l'horizon qui approchait, en me demandant, ce que je deviendrais quand je serais grand, la réalité, m'a fait aussi mal, qu'une rage de dent, une dent, même plusieurs, j'en ai contre ces gens, qui du haut de leur tours, me disent qu'à mon tour, je dois régler des factures, non datées, payer des impayés, ce n'est pas vrai! ce pays, sa baraka, sur un plateau on leur a livré, leur livres depuis l'école m'ont mentis, ils se font des livres, sur le dos des gens ivres de fatigue, fanatiques, ces hurleurs sur des micros, qui veulent nous persuader, que nous sommes des zéros et eux des zorros, que jamais nous nous en sortirons sans leur dons, plus tard, quand il pleuvra de l'acide, ils s'en iront, loin derrière l'océan, rejoindre leur argent, leur agents, menottent, tapent, enferment, gardent les moutons dans la ferme, leur crient "la ferme!", il ne faut pas que je m'endorme, leur chants soporifiques, veloutés, hypnotiques, retentissent de la boite magique, parlent de plans diaboliques, ourdis par des mains invisibles, de viles politiques, sadiques, ils tentent de me persuader, que défendre ma dignité, ma perte entrainerait, ce n'est pas vrai! vous le savez, vous cherchez des prétextes pour rester passifs, vous regardez ailleurs tandis que s'approche le baton, son retour sera pour nous, les oisifs, ils nous coupent nos sens bessif veulent nous faire croire, que nous sommes des naïfs, de croire au changement, qui selon eux, se fera au prix du sang, nous ramenant sans cesse, à la décennie de sang, pendant que les bébés se faisaient jeter aux fours, ils jetaient tout le peuple avec l'eau du bain, pendant que l'argent, coulait à flot, combien ont été trahis, frappés par une main dans le dos, demandez dans l'au delà à boudiaf, ce qu'il pense de tout cela, bien sur, si vous le rejoignez là où il est, à coté des rivières, sous l'ombre d'arbres géants
mon nom est risk, je ne fais pas de cirque, ma clique se compose de moi même, et d'autres moi même, tu te crois à l'abri de la folie, pas tant que tu es intègre, et que sur cette terre de lépreux tu vis, je vide mon sac, comme l'ont fait avant moi les blacks, qui voyaient les leurs pousser sur des arbres, mon père me raconte, ce que fut la vie ici autrefois, à mon tour, je te compte ce que sera la vie pour toi
dis toi que la réussite est relative, la masse te dit de faire du mal pour t'applaudir, mais les pots cassés seront pour toi tendis qu'elle ne fera que rire, sème le vent, et c'est la tempête qui t'emportera, pas loin d'ici rassure toi, tu pourrira ici avec ceux que tu écraseras, ton chemin parsemé de cadavres laissés derrière toi, te mènera au point de départ, à part, que tu auras plusieurs piges en trop, à part que la fin, sera encore plus proche, si vivre c'est s'habituer à la vie, tu ferais mieux de t'habituer à la mort
regarde au tour de toi, tout est gris, tout est cris, et tout ce que je t'écris, vaudra aujourd'hui et demain, ne tape pas des deux mains, comme toi, je ne vaux rien, du sol poussent des colonnes de marbres, que la routine vient enlacer tel la vigne, vers le ciel, ta vie s'étend jusqu'à rompre avec la terre, tu défis la gravité, mais elle fini toujours par te rattraper, l'homme prétend voler, mais tout ce qui monte redescend, et toute ascension, s'écrasera au fond d'un puis, sec creusé par ta propre envie qui n'attends que toi, pour s'éffondrer
regarde autour de moi, ne vois-tu pas qu'il n'y personne qui me regarde? ils courent tous, font la course et croient qu'arriver premier c'est réussir, ils confondent, entre ligne de départ, et ligner d'arrivée, dis moi ce que tu veux, je te dirai qui tu es, tu n'es rien car tu veux tout, tu n'obtiendra jamais tout car quoi que tu obtienne tu ne possèdera en réalité rien d'autre que Rien, tout est location, toute ta vocation s'évanouira dans l'air au moment où tu te rendra compte que ce que tu cherchais, n'est pas ce dont tu avais besoin, je ne rédige rien avec soin, je lâche les mots, ils sont mes maitres, vas-tu critiquer cet écrit? ne te gène pas après tout, ce qu'on dit est pour être écouté, et ce qui est écouté est interprété, demain le soleil se lèvera et lèvera le voile noir sur une misère toujours là, mes frères poussent, toussent, tombent et trébuchent, repoussent les limites de l'ennui, de la routine et de leur départ, quelques uns tomberont pour ne plus jamais se relever, on chantera à leur mémoire et on les oubliera après quelques temps, en attendant nos propres chants.
mon nom est risk, je ne fais pas de cirque, ma clique se compose de moi même, et d'autres moi même, tu te crois à l'abri de la folie, pas tant que tu es intègre, et que sur cette terre de lépreux tu vis, je vide mon sac, comme l'ont fait avant moi les blacks, qui voyaient les leurs pousser sur des arbres, mon père me raconte, ce que fut la vie ici autrefois, à mon tour, je te compte ce que sera la vie pour toi
dis toi que la réussite est relative, la masse te dit de faire du mal pour t'applaudir, mais les pots cassés seront pour toi tendis qu'elle ne fera que rire, sème le vent, et c'est la tempête qui t'emportera, pas loin d'ici rassure toi, tu pourrira ici avec ceux que tu écraseras, ton chemin parsemé de cadavres laissés derrière toi, te mènera au point de départ, à part, que tu auras plusieurs piges en trop, à part que la fin, sera encore plus proche, si vivre c'est s'habituer à la vie, tu ferais mieux de t'habituer à la mort
regarde au tour de toi, tout est gris, tout est cris, et tout ce que je t'écris, vaudra aujourd'hui et demain, ne tape pas des deux mains, comme toi, je ne vaux rien, du sol poussent des colonnes de marbres, que la routine vient enlacer tel la vigne, vers le ciel, ta vie s'étend jusqu'à rompre avec la terre, tu défis la gravité, mais elle fini toujours par te rattraper, l'homme prétend voler, mais tout ce qui monte redescend, et toute ascension, s'écrasera au fond d'un puis, sec creusé par ta propre envie qui n'attends que toi, pour s'éffondrer
regarde autour de moi, ne vois-tu pas qu'il n'y personne qui me regarde? ils courent tous, font la course et croient qu'arriver premier c'est réussir, ils confondent, entre ligne de départ, et ligner d'arrivée, dis moi ce que tu veux, je te dirai qui tu es, tu n'es rien car tu veux tout, tu n'obtiendra jamais tout car quoi que tu obtienne tu ne possèdera en réalité rien d'autre que Rien, tout est location, toute ta vocation s'évanouira dans l'air au moment où tu te rendra compte que ce que tu cherchais, n'est pas ce dont tu avais besoin, je ne rédige rien avec soin, je lâche les mots, ils sont mes maitres, vas-tu critiquer cet écrit? ne te gène pas après tout, ce qu'on dit est pour être écouté, et ce qui est écouté est interprété, demain le soleil se lèvera et lèvera le voile noir sur une misère toujours là, mes frères poussent, toussent, tombent et trébuchent, repoussent les limites de l'ennui, de la routine et de leur départ, quelques uns tomberont pour ne plus jamais se relever, on chantera à leur mémoire et on les oubliera après quelques temps, en attendant nos propres chants.
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