Le large sourire que la beauté arbore,
Épanouissant ainsi la vie et la grâce
De ses fossettes et de ses joues à rebord,
Prône la tendresse et l'amour vorace,
Emplit mon humble coeur tendre mais égaré
D'une sacrée flamme, d'un sang effervescent,
Puis défait la douleur qui m'a beau effaré
En douceur, en joie et en jours opalescents.
Elle est fascinante, la fresque de ses yeux,
Sensuels ravis et pleins de douceur brûlante.
Elle me dévore tel un désir joyeux
Qui dévore, affamé, la déraison dolente,
Et conquiert fortement mon corps frêle et chétif
Jusqu'au fond de mes os par la haine rongés,
Les introduisant dans l'état superlatif
Où réside toujours la passion sans congé.
Naguib Mahfouz
Épanouissant ainsi la vie et la grâce
De ses fossettes et de ses joues à rebord,
Prône la tendresse et l'amour vorace,
Emplit mon humble coeur tendre mais égaré
D'une sacrée flamme, d'un sang effervescent,
Puis défait la douleur qui m'a beau effaré
En douceur, en joie et en jours opalescents.
Elle est fascinante, la fresque de ses yeux,
Sensuels ravis et pleins de douceur brûlante.
Elle me dévore tel un désir joyeux
Qui dévore, affamé, la déraison dolente,
Et conquiert fortement mon corps frêle et chétif
Jusqu'au fond de mes os par la haine rongés,
Les introduisant dans l'état superlatif
Où réside toujours la passion sans congé.
Naguib Mahfouz
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