Ma conscience est sans voix
Elle ne connaît ni comment ni pourquoi
C’est un palais de silence
Pour celui qui pense
Ce palais héberge un noble héros
Mon dieu qu’il est beau
Qui s’en croit le propriétaire
Mais n’en est même pas le locataire
Avec ses pensées comme clefs
Il essaye de tout fermer
Mais il y a toujours une ouverture
Qui n’avait pas de serrure
Il y a toujours un clandestin
Qui trouve un chemin
Il y a toujours un autre
Toujours un nouvel hôte
Ça n’est jamais fini
Toujours de l’inédit
D’ici je ne suis pas le maître
Surtout si je veux le paraître
Par de longs discours
Par des preuves d’amour
Par des expériences
Par l'excellence
Mais c’est en voulant bien
Ici que les autres soient souverains
En acceptant leur différence
Que je retrouve le silence
Au lieu de totaliser
Je vais plutôt écouter
Je serai partout inaudible
Et toujours divisible
L’autre je ne le verrai plus
Je ne l’entendrai plus
Mais perdant de moi la mémoire
J'assumerai son histoire
par Jean-Paul Inisan
Elle ne connaît ni comment ni pourquoi
C’est un palais de silence
Pour celui qui pense
Ce palais héberge un noble héros
Mon dieu qu’il est beau
Qui s’en croit le propriétaire
Mais n’en est même pas le locataire
Avec ses pensées comme clefs
Il essaye de tout fermer
Mais il y a toujours une ouverture
Qui n’avait pas de serrure
Il y a toujours un clandestin
Qui trouve un chemin
Il y a toujours un autre
Toujours un nouvel hôte
Ça n’est jamais fini
Toujours de l’inédit
D’ici je ne suis pas le maître
Surtout si je veux le paraître
Par de longs discours
Par des preuves d’amour
Par des expériences
Par l'excellence
Mais c’est en voulant bien
Ici que les autres soient souverains
En acceptant leur différence
Que je retrouve le silence
Au lieu de totaliser
Je vais plutôt écouter
Je serai partout inaudible
Et toujours divisible
L’autre je ne le verrai plus
Je ne l’entendrai plus
Mais perdant de moi la mémoire
J'assumerai son histoire
par Jean-Paul Inisan