Le thé
Le lin brun havane, le thé à la menthe,
Les lettres persanes, les fragrances entêtantes
Des épices d’Oran au safran d’Alicante,
Ont laissé pour un temps un parfum d’amarante.
M’enivrant d’Orient, de dattes et d’amandes,
Goûtant tous les piments, rouges, verts, de contre-bande,
J’ai vu des oasis, des temples de légende,
Des sanctuaires ou je déposais des offrandes.
Couchée dans l’Organza, j’ai vu des cieux changeants.
Les vapeurs d’opium, les bouffées bleu cyan
Les volutes, les nuages du chilom irradiant
Le cristal Baccara de deux flûtes argent.
Buvant jusqu’à la lie le Mascara d’Algérie,
J’ai découvert tant de secrets d’alchimie,
D’alambic, de mages, de sorciers haïs.
Allongée sur ton lit, je lisais un grimoire de magie.
J’ai enfin modéré le penchant naturel
Qui poussait mes pas vers tes draps caramel.
Je vais découper d’autres dentelles,
Dans d’autres Edens d’infidèles.
Béryll
Le lin brun havane, le thé à la menthe,
Les lettres persanes, les fragrances entêtantes
Des épices d’Oran au safran d’Alicante,
Ont laissé pour un temps un parfum d’amarante.
M’enivrant d’Orient, de dattes et d’amandes,
Goûtant tous les piments, rouges, verts, de contre-bande,
J’ai vu des oasis, des temples de légende,
Des sanctuaires ou je déposais des offrandes.
Couchée dans l’Organza, j’ai vu des cieux changeants.
Les vapeurs d’opium, les bouffées bleu cyan
Les volutes, les nuages du chilom irradiant
Le cristal Baccara de deux flûtes argent.
Buvant jusqu’à la lie le Mascara d’Algérie,
J’ai découvert tant de secrets d’alchimie,
D’alambic, de mages, de sorciers haïs.
Allongée sur ton lit, je lisais un grimoire de magie.
J’ai enfin modéré le penchant naturel
Qui poussait mes pas vers tes draps caramel.
Je vais découper d’autres dentelles,
Dans d’autres Edens d’infidèles.
Béryll
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