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De part ton donjon, entends ma voix
Qui te parle a l’intérieur de toi
O ma reine laisse moi te conter
La tache auquel je me suis attelée :
Tes loups qui me suivaient désireux de ma chair
Tes corbeaux qui n’attendaient que ma charogne
Pour que ton dragon s’en rassasie …
Tout cela car tu n’avais pas compris mon discernement qui motivait mon départ
Mais pouvais je te dire mon dessein ?
Tu m’as retenue et pourchassé je ne pouvais t’expliquer
Que l’âme que j’avais sondée n’était pas la réalité.
Je me devais de la retrouver pour te la ramener
Elle ne m’avait point atteint dans mon moi
Mais elle t’avait ébranlé toi
Je pouvais accepté qu’on me fasse mal
Mais jamais que toi tu ne t’en ailles
Dans les tréfonds
D’une douleur que tu ne pourrai maîtriser
Celle la même qui t’a happé et engouffré
Je te le dis aujourd’hui
Comme j’ai essayé de le dire aux autres âmes qui ne me comprennent pas
La douleur je la connais, je la maîtrise !
Sur moi elle n’a plus de prise,
Elle ne me détruit pas
Elle me régénère et au delà
Un soir alors que j’étais a deux doigts de tout abandonner
Par mon corps si épuisé, par ma santé trop ébranlée
Je me suis allongée pour attendre que la mort me porte
Dans l’autre monde plus calme et plus apaisant…
Mais mon seigneur dieu en a décidé autrement
Il ma porté cette nuit et tendu sa perche en argent étincelante de mille lumières que mon aura ne reproduisait plus depuis un certains temps !
Cette perche a déchirée tous les parasites qui m’empêchaient d’accéder à cet esprit dissimulé
Je l’ai retrouvé, il me scrutait de ses yeux pénétrants
J’étais face a lui impassible, je l’ai entendu essayant
De me dire ces mots qu’on qualifie de beau
Ceux qui chantent l’amour et la passion
La beauté des sentiments portés pour un être si chère..
Ma reine tout ces mots dont tu sais qu’ils n’ont aucun impact sur moi. Lui ne s’en doutait pas.
Pour atteindre mon cœur il aurait fallu qu’il soit vide
Hors il était empli d’un amour cruel dont je ne vous conterai pas les méandres et ses aléas qui n’appartiennent qu’à moi !
Il chantait à en perdre haleine la beauté des mots pour d’autres oreilles,
Je suis entrée en transe dans une danse,
Je tourbillonnais autour de lui dans un faisceau de lumières l’aveuglant.
Mes cheveux caressant l’air, ma robe enveloppait le temps.
Il souriait devant ce ballet qui laissait croire a un être emporté par l’amour,
Quand je me suis immobilisée il s’est rendue compte qu’il était ligoté par des lanières de lumières que ma danse avait crée.
Ma voix claire et éclatante tel le tonnerre le mit a terre
: « Je ne te tuerais pas je n’ai pas ce pouvoir la, je vais te ramener vers celle qui t’as aimé et que tu as osé bafouer ».
J’ai marché le traînant derrière moi, dans ce chemin tortueux et obscur.
De sa bouche sortait des supplications, me parlant de sa douleur, de sa tristesse…
…Versant des larmes de désarroi…
Mais je ne l’entendais pas. Je n’entend que l’âme et son âme elle, ne pleurait pas.
Elle était en proie à la frayeur d’avoir compris que chaque crime se paie.
Au fil des nuits de ce long parcours il changea sa stratégie m'intentant de l’avoir envoûtée par mes chants, de l’avoir happé par mon aura déroutant.
Dans ses mots devenue puant de mensonges, il me désignait moi comme la personne blâmable…
Je continuais a le traîner entourée de tes loups qui formaient un bouclier contre le vent et la neige glacée..
Après moult tumultes durant ce retour je me suis arrêtée devant ton donjon et avant de te le présenter je lui ai chanté :
« Si tu as voulu te jouer de moi prenant ma douceur pour une faiblesse,
Si tu as voulu m’atteindre dans ma gentillesse
Sache que je suis plus dure que le marbre sur une tombe de mille siècles.
Que mon impassibilité a été forgée dans le noir de la nuit sans lune éclairante.
Va de ce pas affronter celle que tu as osé faire sombrer.»
Je suis épuisée
Princesse des ténèbres
Dernière modification par Absente, 13 novembre 2006, 13h27.
Allonge toi princesse des ténèbres
Repose toi !
Ta bataille a été éreintante, je ne puis qualifier ce que tu as fait pour moi de me le ramener jusqu’à moi !
J’ai écouter attentivement ton récit je te regarde toi qui m’ a tant apporté dans mes tourments !
Je sent mes loups comme des fous hurler a la mort !
Je ne peux comprendre son agissement de ténébreux !
Lui que j’avais épargné, que j’avais laisser errer il m’a trahi il m’a poignardé !
Comme dans un gouffre je tombe à chaque mot que tu me contes ! J’essaie de m’accrocher de chercher un mot de pardon que je n’ai point trouvé !
-MOI, MOI, MOI ! La Diablesse en état de détresse je ne peu supporter cette réalité !
Je ne sais pas ce qu’il se passe, sur mes joues c’est mouillé qu’elle est cette sensation bizarre !
Je regarde celui qui est enchaîné et que tu m’as jeté a mes pieds !
Une colère immensément incontrôlable s’installe en moi.
Mon ombre puissante recouvre mon monde
Mon regard noir et glacé d’une puissance inégalé soulève les montagnes, redonne vie aux volcans des jets de feux jaillissent donnant une lumière rouge sang cisaillant ce ciel naturellement si obscure ! Mes terres tremblent, les arbres se débattent, leurs branches dansent cruellement déchirant la brume dense !
Les oiseaux effrayés s’envolent en poussant des cris d’affolement ! les bêtes étrangement sauvages poussent des cris strident que nul mortel ne peut supporter tellement ils sont angoissants !
Les vautours deviennent fous sous ma colère, ils battent leurs ailes d’une puissance extrême m’entourent, leur long cou dessinent des ronds de lamentation !
Les âmes de mes démons se cognent contre les parois de mon royaume je les entends hurlant riant et me supplie de te jeter en pâture afin qu’il te dénature !
Les princesses que j’ai emprisonnées je les entends pleurer m’implorer de les laisser s’échapper !
-Mais non, elles resteront là avec moi, je veux les entendre souffrir et en rire !
Mon regard devient aussi noir que la mort je me met a hurler comme jamais je ne l’ai fait jusqu'à présent, d’un geste brutal et sans état d’âme je le désigne du doigt :
-TOI ! TOI ! que j’avais épargner !
- TOI que j’avais tant aimer
-TOI ! TOI ! TOI ! qui avait toutes les princesses de mon royaume tu n’avais qu’a choisir et je te l’aurai offerte pour tes nuits de désir!
Mais non tu as choisi celle qui était tant pour moi ! celle que je protège dans mon froid ! Celle dont tu savais qu’il ne fallait toucher !
-TOI ! TOI ! qui lisais et me regardais sans bouger et qui me dit que tu ne riais pas quand je gémissais mon désarroi, mon effroi de t’avoir perdu depuis des mois mais qui pour moi sont devenus des siècles !
- TOI ! TOI ! qui voulait être mon roi , TOI qui me chantais et contais des histoires de MOI !
-HAAAAAAAAAAA je suis envahie par cette haine qui ne fait plus peine
Tu m’a trahi, tu m’as détruit dans mes nuits de solitude
Je ne peux te laisser ainsi !
Je t’enlève tes chaînes je te débâillonnes pour t’entendre m’implorer me supplier de te laisser, me mentir en disant que celle que j’aime tant t’a attiré t’a fait tourner la tête que tu ne pouvais rien faire que tu étais séduit par ses chants !
Tu me dis ô combien elle ta menti que tu t es pris dans son piège !
-MENSONGE, TAIS TOI, MENSONGE !
Sache qu’elle est mienne, qu’elle vit dans mes tourelles !
PERSONNE, tu ENTENDS PERSONNE ne peut s’introduire entre elle est moi !
Elle, qui a entendu ma blessure quand je déambulais comme une folle dans mon château en attendant un signe de toi !
Quand je me tapais la tête contre les murs de mon royaume !
Quand je souffrais ce silence me happant dans ma tourmente !
Mes vautours sont là prêt de moi, il me regarde ils n’attendent qu’un signe de moi pour te déchiqueter, pour te déchirer pour se partager ta chair !
-Mais ô crois moi que cette souffrance la tu la connais déjà !
C’est pour cela que ta pénitence sera plus grande je ne peux te faire rejoindre mes démons, eux plus vaillant et plus francs se seraient un blasphème pour ces âmes impures mais tellement fidèle à ma personne ! Je ne peux leur imposer ta présence !
Mes loups hurlent à la mort, mon dragon bat ses ailes irrité par ma tristesse ne sait que faire pour m’aider à te torturer !
Je souffre cet amour que tu me mentais, ces nuits que tu me volaient !
-Que j’ai mal !!!! Oh mon Diable que j’ai mal
-Viens Trucidor mon Dragon, je te veux près de moi !
Je m’approche de la Princesse des Ténèbres que je ne peux toucher, mon regard l’enveloppe tendrement, il lui caresse le visage une larme de sang noir séchée sur sa joue je la transforme en larme de diamant ! elle c’est assoupie fatiguée par ce récit, abusée par cette bataille !
De mon regard noir puissant je soulève son grimoire que je ne peux toucher moi la Diablesse dont la foi n’est que le mal et la cruauté, je le dépose délicatement sur ce corps endormi !
Je scrute tes mouvements j’attend que tu me dises pourquoi ces agissements !!!
Pour ta pénitence, je t’arrache ton âme, je la tiens dans ma main, elle s’agite, se débat, pleure de son châtiment me demande d’aller rejoindre mes démons !
-HAHAHAHAHAH ! laisse moi rire, moi la Diablesse jamais tu entends jamais tu ne reviendras je veux que tu souffres autant que moi, je te jette dans ce monde de gaîté,
Dans ce monde de bonheur, ou la chaleur et les festins bâteront leur plein, tu seras forcé d’écouter rire, d’écouter la joie de vivre et de participer à la vie ! je t’envoi dans ce monde de mortel !
Pour ton corps je le déshabille et je t’ordonne de te regarder toi qui t’es toujours détesté !
Un jour peut être je t’inviterai a revenir me rejoindre mais d’ici là tu souffriras tout l’amour que j’avais pour toi !
Ô MON GUERRIER, TU ME LISAIS, TU ME REGARDAIS ET TU NE DISAIS RIEN !!!!!
Lily
La diablesse
Donjon trucidor
griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!
j'ai lu double combat et trahison...... :22: waouh vos mots et ce qui s'en dégage font froid dans le dos, ça plonge directement dans un univers presque cauchemardesque, et plus tu lis plus ça t'entraine et plus ça fait peur, ça rend triste et ça met en colère en m^me temps ! Vous étes sanguinairement diabolique!!!
un mot merci nassim !
voilà les textes sont accompagnés par la musique qui collent à leurs peaux
pour les connaisseurs et pour ceux quui aopprécient nos ecrits !!!!
encore une fois merci nassim !!!!
lily
la diablesse !
Dernière modification par lily, 17 novembre 2006, 00h11.
griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!
Quand les cieux s'assombrissent,
rouges bouteilles toujours vides,
que mes paupières s'alourdissent,
senteurs enivrantes,
quand je croise des démons
et leurs maux délirants,
que la fièvre me dévore,
ivresse décadente,
quand après avoir rampé
toute la nuit,
la charogne me séduit,
qu'il n'y a plus rien à faire,
que l'humain m'a mis à terre,
A mes appels dépravés,
perfides messages,
à ma soif d'enragé,
fatal voyage,
la réponse que je sais
est absente de la terre.
A ma demande courroucée,
qui peut m'aider,
pour m'extraire des enfers,
est absent de la terre.
Quand je pense achever
dans la boue mon destin,
que je crains croupir isolé..
poussières en main,
quand pour ne pas avoir à fuir,
chaque soir il me faut mentir,
que ma fielleuse déchéance
me plonge dans le vide,
quand les vents véhéments
et bizarres du désespoir
m'abreuvent et me noient d'idées noires
qui hircins épicycles..
pour toujours m'éloignent et me frustrent,
jamais ne me soignent,
A ma cruelle existence..
moments de pâleur,
A ma vie d'errance..
mon âme qui se meurt,
la réponse que je sais..
pour m'extirper des enfers,
est au mépris de la terre.
A ma supplique déprimée,
qui sait m'aider
est ailée dans l'éther.
Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire
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