Dans tes yeux
Asseyons-nous là-bas, à ton arbre, tu sais ?
Sur tes genoux penchés je poserai ma tête,
Et sous le dôme bleu de ce beau ciel en fête
Je chercherai tes yeux sur mes yeux abaissés ;
N'est-ce pas qu'ils sont doux et trop vite effacés
Ces instants de repos que le bon Dieu nous prête,
Où, libre de tous soins, l'âme ne s'inquiète
Ni des ennuis futurs ni des chagrins passés ?
A vivre si paisible il semble que l'on rêve !
Veux-tu que sur ton coeur qui parfois le soulève,
J'appuie ainsi mon front entouré de tes bras ?
Cependant qu'incertain du songe ou de la veille,
Je me croirai mourir, lorsque tu laisseras
Tomber un doux baiser de ta bouche vermeille.
Edouard Burdet (1854)
Asseyons-nous là-bas, à ton arbre, tu sais ?
Sur tes genoux penchés je poserai ma tête,
Et sous le dôme bleu de ce beau ciel en fête
Je chercherai tes yeux sur mes yeux abaissés ;
N'est-ce pas qu'ils sont doux et trop vite effacés
Ces instants de repos que le bon Dieu nous prête,
Où, libre de tous soins, l'âme ne s'inquiète
Ni des ennuis futurs ni des chagrins passés ?
A vivre si paisible il semble que l'on rêve !
Veux-tu que sur ton coeur qui parfois le soulève,
J'appuie ainsi mon front entouré de tes bras ?
Cependant qu'incertain du songe ou de la veille,
Je me croirai mourir, lorsque tu laisseras
Tomber un doux baiser de ta bouche vermeille.
Edouard Burdet (1854)
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