Elle était là, assise sans bouger
Vêtue de noir sans l’ombre d’une couleur
Une femme sans visage, cachée par un voile de deuil
Une silhouette sombre que le désespoir honte
Alors je m’approche d’elle pour lui parler
Et c’est à peine qu’elle m’ait remarquée
Pourquoi pleures-tu jeune dame ?
Pourquoi cette allure si attristée ?
Que t’arrives-t-il de si mal ?
De sa petite voix douce et amère
Son murmure ce fais entendre
Oh mon enfant si tu savais
Ce que toi et tes frères m’avaient fait
J’étais là bien avant tout
J’y suis depuis la nuit des temps
J’y étais à la naissance de tes ancêtres
J’y étais à ta naissance
Et j’y serai à celle des tes générations futures
Bien des grands hommes sont passés près de moi
J’ai été la source de grandes victoires
A des peines et des pleurs j’ai pu survivre
Mais jamais autant de larmes j’ai versé
Voir mes enfants s’entretuer
Mes petites filles violées
Leur innocence arrachée
Le cœur de toutes ces mères attristés
Ces pères à la peine enchaînée
Je ne distingue plus le bon du mauvais
Êtes-vous devenus sans amour ?
Avez-vous oublié vos valeurs
Le soleil n’éclaire plus vos visions
Mon corps vous l’avez mutilé
Et du sang sur moi coule sans arrêt
Le sang de mes petits garçons et petites filles
Oui c’est bien cela le sang des innocents
Oh mon enfant retourne d’où tu viens
Vas leur dire ma douleur et ma souffrance
Dis leur que j’ai perdu goût de vivre
Dis leur d’arrêter de me salir
Je ne supporte plus cette vision d’horreur
Tous ces cris et tous ces pleurs
Mon cœur se meure de chagrin
A chaque larme j’en perds une pétale
A chaque cri mon âme se fane
Elle s’est retournée sans plus me regarder
D’une voix basse m’a-t- elle dit
Oh mon enfant rebrousse ton chemin
Et retourne vers les tiens
Dis-leur
Dis leur « Je vous aime tant mes enfants »
Je suis parti et je l’ai laissée
Toute seule dans son triste habit
Je suis partie le cœur meurtri
Car j’avais compris
Que c’était elle que j’aime
Ma petite Algérie
Vêtue de noir sans l’ombre d’une couleur
Une femme sans visage, cachée par un voile de deuil
Une silhouette sombre que le désespoir honte
Alors je m’approche d’elle pour lui parler
Et c’est à peine qu’elle m’ait remarquée
Pourquoi pleures-tu jeune dame ?
Pourquoi cette allure si attristée ?
Que t’arrives-t-il de si mal ?
De sa petite voix douce et amère
Son murmure ce fais entendre
Oh mon enfant si tu savais
Ce que toi et tes frères m’avaient fait
J’étais là bien avant tout
J’y suis depuis la nuit des temps
J’y étais à la naissance de tes ancêtres
J’y étais à ta naissance
Et j’y serai à celle des tes générations futures
Bien des grands hommes sont passés près de moi
J’ai été la source de grandes victoires
A des peines et des pleurs j’ai pu survivre
Mais jamais autant de larmes j’ai versé
Voir mes enfants s’entretuer
Mes petites filles violées
Leur innocence arrachée
Le cœur de toutes ces mères attristés
Ces pères à la peine enchaînée
Je ne distingue plus le bon du mauvais
Êtes-vous devenus sans amour ?
Avez-vous oublié vos valeurs
Le soleil n’éclaire plus vos visions
Mon corps vous l’avez mutilé
Et du sang sur moi coule sans arrêt
Le sang de mes petits garçons et petites filles
Oui c’est bien cela le sang des innocents
Oh mon enfant retourne d’où tu viens
Vas leur dire ma douleur et ma souffrance
Dis leur que j’ai perdu goût de vivre
Dis leur d’arrêter de me salir
Je ne supporte plus cette vision d’horreur
Tous ces cris et tous ces pleurs
Mon cœur se meure de chagrin
A chaque larme j’en perds une pétale
A chaque cri mon âme se fane
Elle s’est retournée sans plus me regarder
D’une voix basse m’a-t- elle dit
Oh mon enfant rebrousse ton chemin
Et retourne vers les tiens
Dis-leur
Dis leur « Je vous aime tant mes enfants »
Je suis parti et je l’ai laissée
Toute seule dans son triste habit
Je suis partie le cœur meurtri
Car j’avais compris
Que c’était elle que j’aime
Ma petite Algérie
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