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enfant de la guerre

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  • enfant de la guerre

    Enfant de la guerre !



    J'ai 4 ans....
    Mon seul but est de vivre.
    Pourtant je dois mourir....
    Jamais je n'aurais 5 ans.

    J'ai 4 ans...
    Je serai fusillé.
    Je n'aurais guerre connu la liberté
    Pourtant je ne suis qu'un enfant.

    Quatre ans, c'est grand....
    Mais ça ne dure pas longtemps
    Je voudrais connaître le soleil
    Pour qu'il m'émerveille.

    Pourquoi la guerre?
    Pourquoi faire mourir ma terre ?
    Pourquoi avoir tant de peur ?
    Pourquoi n'ai-je pas le droit au bonheur ?

    Je ne suis qu'un pauvre enfant...
    Qui un jour, aimerais être grand
    Jamais je ne pourrais être un goéland....
    Seulement un ancien combattant.

    Demain, je serai fusillé.....
    Demain je serai mort...
    Mon amour de vivre sera tué...
    Mon être ne sera qu'un ancien trésor.

    J'ai seulement 4 ans...
    Je te dis adieu...
    Adieu, ma maman...
    Est-ce qu'après...
    Je serai encore malheureux ?

    Adieu, mes amis...
    Adieu, la vie...
    Adieu les fleurs...
    Adieux le bonheur.

    Je suis né...
    Est-ce pour être fusillé?
    Lorsque je sera mort...
    Vont-ils avouer qu'ils ont eu tort ?

    Mon cœur a tant de chose à dire...
    Pour quelle raison doit-il mourir ?
    Il n'a pas fini de grandir
    Mais il a encore son sourire.

    J'ai 4 ans...
    Jamais je n'aurais 5 ans
    Mes yeux cependant ont mille ans
    Car ils en ont vu tant... pour un enfant.

    Adieu maman !
    Adieu papa !


    Ça y est, tout est terminé
    Ma vie vient de m'être enlevée.
    Eh oui ! J'ai viens d'être fusillé !

    J'ai pleuré, supplié...
    Hélas, ils ne m'ont pas écouté.
    Je n'avais que 4 ans...
    Adieu maman !

    K.B.

  • #2
    Je n'ai que quatre ans et je sais je suis un grand
    On me l'a déjà dit et pourtant tu sais
    Ma vie va s'arrêter aujourd'hui.
    Je sais que je vais mourir
    Mourir c'est quand le cœur ne bat plus
    Et que l'on ne peut plus respirer

    Et pourtant tu verrais comme il vibre en moi
    Tu sais je ressens encore cette odeur de mitrailles et de sangs
    Autour de moi je n’entends que des pleurs
    Tout le temps des cris et même la pluie
    Laisse une odeur de brulé

    Et pourtant je n'ai que quatre ans tu sais
    Mais des hommes sont entrés
    Ils venaient faire la guerre
    Je ne devais pas leur plaire tu sais
    Ces hommes m'ont enchainé
    Ils ont mis des chaines à mes pieds
    Ils ont peur de me voir me sauver

    Ma maman quand elle me regardait
    Toujours elle me disait "mon grand, je t'aime tant '
    Eux ils ont dus l'entendre
    Ils veulent me pendre
    Moi un enfant.

    Je n'aurais jamais cinq ans
    Ma maman est déjà partis dans la nuit
    J'ai vus son sourire si doux
    Il était couvert de boue
    Elle m'avait dit
    N'aie jamais peur de la nuit
    Et pourtant j'ai si froid
    Tout à coup
    Ils ont mis une corde à mon cou
    Mais je m'en fous
    Maman, je suis ton grand
    Et moi aussi je t'aime tant.

    Le crépuscule a emporté la lune,
    Les étoiles ne scintillent plus
    Le ciel est devenu
    Couleur de cendre
    Plus un bruit
    Plus de cris
    Plus de vie.



    Merci bent-elbiar pour ce poème. Merci de penser à tous ces enfants victimes de la bêtise des hommes et de leurs monstruosités.

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    • #3
      morjane

      c'est toi qui doit etre remercié
      tu viens de mettre un mot devant un autre
      et de toucher plus d'un avec ton echo
      c'est admirable chere corail

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      • #4
        bent-elbiar bonsoir, touchant ton poème, plus que ça déchirant, plus que ça desepérant, ... lorsqu'une société n'arrive pas ç préserver la reléve, elle se met en danger d'autoextermination ...
        Merci bent-elbiar pour ce cri, merci morjane pour l'amplification de cet élan ...
        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
        L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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        • #5
          Ben Elbiar,
          Tu joues avec les fibres de nos cœurs d’une manière si habile que les larmes de ces mêmes cœurs, ne savent s’ils doivent pleurer de tristesse pour l’enfant de ton texte ou de joie pour toi qui a su nous secouer. Finalement elbiar est un quartier non seulement de poètes, mais d’érudits aussi, n’est ce pas ? yatik essaha


          Zacmako
          Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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          • #6
            allah ykhalikoum

            adhrar tu es tres sympathique merci bcp

            zacmako
            c'est vous en faites qui me donnez envie de partager un peu ce qui me touche surtout ...bcp d'entres vous sont mes initiateurs sans meme le savoir ,je vous lis deja depuis un moment .

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