En ce jour, dans cette arène
où tant d'hommes j'ai occis,
combattre perdre haleine
sous les paris et les bruits.
Il faut panem et circem,
du sang sur le sable chaud,
combattre jusqu'à l'extrême
et s'il le faut dos à dos.
J'entends ces hyènes rieuses,
certains parient ma défaite,
cette foule est odieuse
et ne compte pas fleurette.
Ils en auront pour leur bourse.
J'abats le dernier rétiaire,
mais césar baisse son pouce
aux lions point débonnaires.
Adieu à ma liberté
pour moi point de Rudius,
je meurs des crocs acérés
ce dans un dernier rictus.
Mebahiah