ISFRA
De Si Moha Umohend
tahvivt illan tettwenis
ma tfka ul-is;
tettas-ed mebl'acega3.
mi t3ada zdat walen-is;
kulci &ef ddehn-is;
macci am tehivt u ka3ka3
ma teslitt di tqemuct-is;
tettsedh'hi di zzin-is;
attemet wal' attexdha3.
Sahha di zzehr imkeffes
I 'y' ibdhan yid-es
Ta3zizt ukud nnume&
Ay te&ra tefhem tekyes
Yiwen ddin &ur-es
Daymi a meden i TT-hamle&
Iggum'ad iyi-ad-yas yidhes
S-elmehna ines
Txile-ek a lleh semlil-a&.
temmut ta3zizt ur nemmzir
Lmut a tettextir
Rebbi iteddu deg nneqma
Ay akal ur t-et&eyir
Mm la3yun n ttir
Ta3fumt-as a lmuluka
D azawali wer t-tehqir
D yelli-s n'lxir
Mehrumet si lgâhennama
Cahh ! aray eccahh !
Gulagh seg Tizi-uzu
Armi d akfadu
ur hekim-en ddeggi aken ellan
Anerez wala aneknu
Axir da3wessu
Anda tsqwiden chifan
Del gherva tura deg qeru
Gulagh ar ne nfu
wala laquba gger ilfan.
Traduction en langue française :
La vraie amante, dont la compagnie est si charmante
surtout si elle se livre de tout son cœur
est celle qui se rend prés de son ami sans y être invitée
passe-t-il devant elle, du regard
elle voit et comprend tout
n'étant pas de celles qui sont «amante pour rie"
La lutte est entre mon cœur et moi
Je ne m'en suis plaint à personne
Si ce n'est à toi Ô roi le créateur
Pour rester digne, ô mon cœur
Tu as besoin de patience
En ce premier jour de l'Aïd.
Dieu visite tous ses autels
Où sont réunies les belles
Celles qui ont appris à l'adorer
Mais, nous qui sommes tourmentés
Nous nous enivrons d'absinthe
Tous deux, mon âme et moi
la mort choisit
dieu se mettant contre
Ma raison m'a abandonné
Je suis le fils dépravé.
Il faut donc me résigner
Puisque le lâche se fait craindre
Tant pis, Ô mon âme, tant pis.
J'ai juré que de Tizi-Ouzou
Jusqu'a Akfadou
Nul ne me fera subir sa loi
Nous nous briserons
Mais sans plier
Plutôt être maudit
Quand les chefs sont des maquereaux.
L'Exil est inscrit au front
Je préfère quitter le pays Que d'être humilié parmi ces pourceaux
LA VIE DE SI MUHAND
U M'HAND
Il convient d'indiquer que l'état civil en Kabylie n'a pas eu d'existence officielle avant 1891 il est donc impossible de déterminer la date exacte de la naissance du poète toutefois selon certains témoignages la naissance de Si Mohand se situerait entre 1840 et 1850 en revanche, la date de sa mort est moins discutable que sa date de naissance, tout les témoignages s'accordent sur ce point : il est mort âgé de 63 ans. SI Mohand est en Kabylie un nom que tout le monde vénère la légende : Si Mohand u M'hand des Ath-Irathen. Cette popularité est dautant plus remarquable que l’oeuvre de Si Mohand u M'hand n’a été véhiculée, jadis que par la parole ou le chant. Un jour raconte-on, un ange se présenta à lui et lui fit cette proposition : Rime et je parlerai, ou bien alors parle et je rimerai, le poète choisit de parler. Si Mohand u M'hand parle de lui, directement.
Source : www.timanit.free.fr
De Si Moha Umohend
tahvivt illan tettwenis
ma tfka ul-is;
tettas-ed mebl'acega3.
mi t3ada zdat walen-is;
kulci &ef ddehn-is;
macci am tehivt u ka3ka3
ma teslitt di tqemuct-is;
tettsedh'hi di zzin-is;
attemet wal' attexdha3.
Sahha di zzehr imkeffes
I 'y' ibdhan yid-es
Ta3zizt ukud nnume&
Ay te&ra tefhem tekyes
Yiwen ddin &ur-es
Daymi a meden i TT-hamle&
Iggum'ad iyi-ad-yas yidhes
S-elmehna ines
Txile-ek a lleh semlil-a&.
temmut ta3zizt ur nemmzir
Lmut a tettextir
Rebbi iteddu deg nneqma
Ay akal ur t-et&eyir
Mm la3yun n ttir
Ta3fumt-as a lmuluka
D azawali wer t-tehqir
D yelli-s n'lxir
Mehrumet si lgâhennama
Cahh ! aray eccahh !
Gulagh seg Tizi-uzu
Armi d akfadu
ur hekim-en ddeggi aken ellan
Anerez wala aneknu
Axir da3wessu
Anda tsqwiden chifan
Del gherva tura deg qeru
Gulagh ar ne nfu
wala laquba gger ilfan.
Traduction en langue française :
La vraie amante, dont la compagnie est si charmante
surtout si elle se livre de tout son cœur
est celle qui se rend prés de son ami sans y être invitée
passe-t-il devant elle, du regard
elle voit et comprend tout
n'étant pas de celles qui sont «amante pour rie"
La lutte est entre mon cœur et moi
Je ne m'en suis plaint à personne
Si ce n'est à toi Ô roi le créateur
Pour rester digne, ô mon cœur
Tu as besoin de patience
En ce premier jour de l'Aïd.
Dieu visite tous ses autels
Où sont réunies les belles
Celles qui ont appris à l'adorer
Mais, nous qui sommes tourmentés
Nous nous enivrons d'absinthe
Tous deux, mon âme et moi
la mort choisit
dieu se mettant contre
Ma raison m'a abandonné
Je suis le fils dépravé.
Il faut donc me résigner
Puisque le lâche se fait craindre
Tant pis, Ô mon âme, tant pis.
J'ai juré que de Tizi-Ouzou
Jusqu'a Akfadou
Nul ne me fera subir sa loi
Nous nous briserons
Mais sans plier
Plutôt être maudit
Quand les chefs sont des maquereaux.
L'Exil est inscrit au front
Je préfère quitter le pays Que d'être humilié parmi ces pourceaux
LA VIE DE SI MUHAND
U M'HAND
Il convient d'indiquer que l'état civil en Kabylie n'a pas eu d'existence officielle avant 1891 il est donc impossible de déterminer la date exacte de la naissance du poète toutefois selon certains témoignages la naissance de Si Mohand se situerait entre 1840 et 1850 en revanche, la date de sa mort est moins discutable que sa date de naissance, tout les témoignages s'accordent sur ce point : il est mort âgé de 63 ans. SI Mohand est en Kabylie un nom que tout le monde vénère la légende : Si Mohand u M'hand des Ath-Irathen. Cette popularité est dautant plus remarquable que l’oeuvre de Si Mohand u M'hand n’a été véhiculée, jadis que par la parole ou le chant. Un jour raconte-on, un ange se présenta à lui et lui fit cette proposition : Rime et je parlerai, ou bien alors parle et je rimerai, le poète choisit de parler. Si Mohand u M'hand parle de lui, directement.
Source : www.timanit.free.fr
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