Bonsoir à tous et vu l'heure, bon appétit :wink: ,
Je ne donnerais pas à ce texte le nom de poème mais je ne lui vois pas d'autre place qu'ici alors...
Le syntaxe mériterait d'être retravaillé et l'idée peaufinée même si pas très originale (d'autant que je me suis trompée de brouillon, j'ai perdu des mots en route) mais voici quand même une première mouture, une petite esquisse de la porte de mon univers.
Dans le miroir
Un soir, seule dans ma chambre, je me suis étendue sur le lit et pendant un instant, j'ai fermé les yeux.
Un souffle d'air frais glissa et puis j'ai senti ce corps qui s'abattait sur le mien de toutes ses forces.
Saisie par la surprise et l'effroi, un quart de seconde pour délier mes muscles crispés et je sentais déjà deux coudes sur mes épaules qui tentaient de me retenir clouée sur le lit et deux genoux qui cherchaient à coincer mes hanches aussitôt dégagées d'une contorsion, m'agrippant des jambes aux siennes, soulevant nos poids d'un ultime effort qui équilibra nos forces le temps d'un éclair.
Prendre le dessus. - Prendre le dessus!
Je passe un bras autour de son torse, l'éloigne de l'autre libre, ses propres mains s'agrippent où elles peuvent sur moi...
Dans l'enlacement du combat ses cheveux frôlent mon visage et je prend conscience de ces formes sous moi. C'est aussi une femme.
Elle reprend le contrôle, je la repousse, je me débats ; elle, moi ; les halètements se font plus forts, presque cris, vêtements et membres chuintent, se frottent, se déchirent au gré des prises, un murmure, essoufflé, une vague se lève et s'abat, un ordre :
- Arrête.
...
Perceptible ; l'étreinte se détend.
- Arrête! Stop!
Je veux en profiter... - Son revers est cuisant.
- STOP!
- QUOI!
Face à face, hurlement contre hurlement, front à front, deux regards de furies prêtes à se mordre, exacerbés, exaspérés, indéfectibles.
- Quoi ?
- Stop.
- Quoi stop ? Qui... Qui es-tu pour dire stop, tu fais quoi là, t'es qui, qu'est-ce que tu veux ? (...) Mais t'es qui ? T'es qui toi ?
- Quoi ?
- Ben, qu'est-ce que tu fous là ? Mais, mais... Quoi ? Quoi, quoi ? Tu, tu... C'est toi! C'est toi qui es ici, et d'abord t'es qui, tu fous quoi ? Qu'... T'es QUI ?
- Qui je suis ?
- Oui. Oui!
- Viens!
...
- Viens voir dans le miroir. Viens NOUS voir.
...
- Qui je suis ? Regarde.
...
- Qu'est-ce que tu vois ?
- (...) Il n'y a que moi ?
...
LaPinta (qui commence à avoir du mal à assumer ce pseudo, mais quelle idée j'ai eu, je vous le demande... ). Qu'en dirait les psys ?
09.11.2004
Bon , je suis sure que les idées vont me revenir quand je l'aurai posté mais comme vous dites : "Maalich" :wink: . Un peu inquiétant comme atmosphère mais pas de panique, c une variation autour d'un rêve (réel lui) que je pourrais vous raconter à l'occas' pour que vous voyez comment je l'ai transformé.
Je sais pas si ça va vous plaire, c assez... différent.
Bonne soirée à tous.
Je ne donnerais pas à ce texte le nom de poème mais je ne lui vois pas d'autre place qu'ici alors...
Le syntaxe mériterait d'être retravaillé et l'idée peaufinée même si pas très originale (d'autant que je me suis trompée de brouillon, j'ai perdu des mots en route) mais voici quand même une première mouture, une petite esquisse de la porte de mon univers.
Dans le miroir
Un soir, seule dans ma chambre, je me suis étendue sur le lit et pendant un instant, j'ai fermé les yeux.
Un souffle d'air frais glissa et puis j'ai senti ce corps qui s'abattait sur le mien de toutes ses forces.
Saisie par la surprise et l'effroi, un quart de seconde pour délier mes muscles crispés et je sentais déjà deux coudes sur mes épaules qui tentaient de me retenir clouée sur le lit et deux genoux qui cherchaient à coincer mes hanches aussitôt dégagées d'une contorsion, m'agrippant des jambes aux siennes, soulevant nos poids d'un ultime effort qui équilibra nos forces le temps d'un éclair.
Prendre le dessus. - Prendre le dessus!
Je passe un bras autour de son torse, l'éloigne de l'autre libre, ses propres mains s'agrippent où elles peuvent sur moi...
Dans l'enlacement du combat ses cheveux frôlent mon visage et je prend conscience de ces formes sous moi. C'est aussi une femme.
Elle reprend le contrôle, je la repousse, je me débats ; elle, moi ; les halètements se font plus forts, presque cris, vêtements et membres chuintent, se frottent, se déchirent au gré des prises, un murmure, essoufflé, une vague se lève et s'abat, un ordre :
- Arrête.
...
Perceptible ; l'étreinte se détend.
- Arrête! Stop!
Je veux en profiter... - Son revers est cuisant.
- STOP!
- QUOI!
Face à face, hurlement contre hurlement, front à front, deux regards de furies prêtes à se mordre, exacerbés, exaspérés, indéfectibles.
- Quoi ?
- Stop.
- Quoi stop ? Qui... Qui es-tu pour dire stop, tu fais quoi là, t'es qui, qu'est-ce que tu veux ? (...) Mais t'es qui ? T'es qui toi ?
- Quoi ?
- Ben, qu'est-ce que tu fous là ? Mais, mais... Quoi ? Quoi, quoi ? Tu, tu... C'est toi! C'est toi qui es ici, et d'abord t'es qui, tu fous quoi ? Qu'... T'es QUI ?
- Qui je suis ?
- Oui. Oui!
- Viens!
...
- Viens voir dans le miroir. Viens NOUS voir.
...
- Qui je suis ? Regarde.
...
- Qu'est-ce que tu vois ?
- (...) Il n'y a que moi ?
...
LaPinta (qui commence à avoir du mal à assumer ce pseudo, mais quelle idée j'ai eu, je vous le demande... ). Qu'en dirait les psys ?
09.11.2004
Bon , je suis sure que les idées vont me revenir quand je l'aurai posté mais comme vous dites : "Maalich" :wink: . Un peu inquiétant comme atmosphère mais pas de panique, c une variation autour d'un rêve (réel lui) que je pourrais vous raconter à l'occas' pour que vous voyez comment je l'ai transformé.
Je sais pas si ça va vous plaire, c assez... différent.
Bonne soirée à tous.
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