Tant de formes traversent avec rimes,
Notre champ de vision en rimes,
Chaque matin et chaque soir,
Sans qu'on puisse les voir,
Parmi celles-ci, anonymes,
Beaucoup méritent la gloire,
Tant de figures paraissent et disparaissent,
Similaires aux ombres, à nos regards,
Ignorées, inconnues, trépassent,
Comme des feuilles jaunies, quelque part.
Regarder n'est pas un savoir,
On peut voir sans vraiment voir.
Voir sans percevoir la couleur,
De ce que l'on voit, ni son valoir,
Le contenu secret de son intérieur,
inestimable, sans reflet ni miroir.
Mieux vaut d'être aveugle, à l'heure !
Que voyant, tâtonnant dans le noir.
La meilleur vue se fait avec le coeur,
Quand ce même coeur n'est pas amblyope.
Ammar.A
Lu et partagé.
Notre champ de vision en rimes,
Chaque matin et chaque soir,
Sans qu'on puisse les voir,
Parmi celles-ci, anonymes,
Beaucoup méritent la gloire,
Tant de figures paraissent et disparaissent,
Similaires aux ombres, à nos regards,
Ignorées, inconnues, trépassent,
Comme des feuilles jaunies, quelque part.
Regarder n'est pas un savoir,
On peut voir sans vraiment voir.
Voir sans percevoir la couleur,
De ce que l'on voit, ni son valoir,
Le contenu secret de son intérieur,
inestimable, sans reflet ni miroir.
Mieux vaut d'être aveugle, à l'heure !
Que voyant, tâtonnant dans le noir.
La meilleur vue se fait avec le coeur,
Quand ce même coeur n'est pas amblyope.
Ammar.A
Lu et partagé.
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