La lettre ..
Mon amour, mon amour, tu trouveras une lettre
Clos de chastes baisers et de tendresse secrète
Mon amour, mon amour, je n’y ai rien avoué
De ces années offertes, les plus belles trépassées
Mon amour, mon amour, vingt printemps envolés
déjà l’été, bientôt l’automne, je reste muette
Mon amour, mon amour, l’encre est le sang des poètes
Que je bois, repends sans y mêler de nous le sacré
Tout ce que je n’écris pas, sous pli, publie ou pas
Tu le devines comme mes silences
Comme nos présences dans nos absences
Je suis celle que tu sais, je suis celle qui se tait
Mon amour, puisque depuis toujours ainsi je te nomme
Dans l’intime place autre que ne possède aucun homme
Exilée de toi puisqu’il le faut, crois
Moins en ce que je signe qu’en nos signes de croix.
Peut-être liras-tu entre les lignes
Le passage d’un ange dans mes chemins de croix
Mais ne t’y trompe pas, la poésie ne conte pas
Le vrai du faux, ses métaphores et métamorphoses.
Comprends ce qu’elle ne dit pas de rimes et de prose.
Elle enlumine les plaies et du pus puise la sève bouillante
Transcendé en élixir, baume alchimique. Elle, cachée, savante
ne trahit ses fards, ses masques enchantés et ses signes.
Mon amour, mon amour, quand tu ouvriras cette lettre,
Sache qu’il en est mille autres qui nourrissent le feu ,
Qui sait la venue de l’hiver et nos sorts funestes
Reposerai-je près de toi quand nous irons à Dieu ?
Auteur Inconnu....
MG...
Mon amour, mon amour, tu trouveras une lettre
Clos de chastes baisers et de tendresse secrète
Mon amour, mon amour, je n’y ai rien avoué
De ces années offertes, les plus belles trépassées
Mon amour, mon amour, vingt printemps envolés
déjà l’été, bientôt l’automne, je reste muette
Mon amour, mon amour, l’encre est le sang des poètes
Que je bois, repends sans y mêler de nous le sacré
Tout ce que je n’écris pas, sous pli, publie ou pas
Tu le devines comme mes silences
Comme nos présences dans nos absences
Je suis celle que tu sais, je suis celle qui se tait
Mon amour, puisque depuis toujours ainsi je te nomme
Dans l’intime place autre que ne possède aucun homme
Exilée de toi puisqu’il le faut, crois
Moins en ce que je signe qu’en nos signes de croix.
Peut-être liras-tu entre les lignes
Le passage d’un ange dans mes chemins de croix
Mais ne t’y trompe pas, la poésie ne conte pas
Le vrai du faux, ses métaphores et métamorphoses.
Comprends ce qu’elle ne dit pas de rimes et de prose.
Elle enlumine les plaies et du pus puise la sève bouillante
Transcendé en élixir, baume alchimique. Elle, cachée, savante
ne trahit ses fards, ses masques enchantés et ses signes.
Mon amour, mon amour, quand tu ouvriras cette lettre,
Sache qu’il en est mille autres qui nourrissent le feu ,
Qui sait la venue de l’hiver et nos sorts funestes
Reposerai-je près de toi quand nous irons à Dieu ?
Auteur Inconnu....
MG...