Mes bras sont lourds de tes reliques et las de tes réveils
De tes faux jours allégoriques, je préfère le sommeil
Celui sourd et épique, émanant de tes yeux vermeils
Et ton amour leucémique dont seul tu t’émerveilles…
Tu m’as habillé et orné, âprement, de tes mystifications
J’ai aimé songé, aveuglément, à toutes mes appellations
J’ai châtié ces plaisirs, exhumants, jusqu’au dernier de tes succions
J’ai prié, jusqu’à mes amants, pour m’évader de cette addiction…
Avais-tu donc omis, pauvre idiot, que seul dans ta thébaïde
Rien ne fleurit, pas un mot, te faisant ton propre druide
Tu ris et souris, triste sot, à ta pauvre piété invalide
Et sans bruit, sous ta peau, je devine cet arcane translucide…
Malheureux, je vais devoir t’abandonner, à ton triste sort
Te croyant valeureux, je te laisse briller, sans mes renforts
En apesanteur, je te dédie mes pensées, dans ton corridor
A l’horreur qu’est désormais ta vie si ce n’est à l’aurore de ta mort…
De tes faux jours allégoriques, je préfère le sommeil
Celui sourd et épique, émanant de tes yeux vermeils
Et ton amour leucémique dont seul tu t’émerveilles…
Tu m’as habillé et orné, âprement, de tes mystifications
J’ai aimé songé, aveuglément, à toutes mes appellations
J’ai châtié ces plaisirs, exhumants, jusqu’au dernier de tes succions
J’ai prié, jusqu’à mes amants, pour m’évader de cette addiction…
Avais-tu donc omis, pauvre idiot, que seul dans ta thébaïde
Rien ne fleurit, pas un mot, te faisant ton propre druide
Tu ris et souris, triste sot, à ta pauvre piété invalide
Et sans bruit, sous ta peau, je devine cet arcane translucide…
Malheureux, je vais devoir t’abandonner, à ton triste sort
Te croyant valeureux, je te laisse briller, sans mes renforts
En apesanteur, je te dédie mes pensées, dans ton corridor
A l’horreur qu’est désormais ta vie si ce n’est à l’aurore de ta mort…
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