TADDART ou 10 ans de nostalgie
Quand je pense à cette nuit douce
Chaude et humide
A la belle étoile sous les oliviers
L’animal, la terre, la forêt, la montagne et la rivière
Ne sont pas que des mots abstraits d’une image numérique
Mais toute une vie qui s’affole à vous faire découvrir
La tendresse et la passion du passé
Et d’une future nostalgie
Quand je revois à peine cette lumière exquise
Qui franchit les fissures des fenêtres et des portes
Un matin ensoleillé et inondé aux mille couleurs
De cette odeur de café fort qui traverse les chambrettes
Mélangé à l’odeur de la brousse
Qui taquine mes narines
L’envie d’un sommeil lourd ne résiste pas
Je m’entrelace et je me découvre de cette lourde couverture
Qu’on appelait Ahayik faite de la même laine
Que portaient jadis ces brebis accroupie dans la cour
Quand je pense à ces instants magiques et immuables
L’idée de vivre encore dans la métropole me donne une sensation
De ne pas vivre mon physique
Je pensais à ces matinées éclaircies et bleuâtres
La vieille maman qui nous appelait au café comme des scoutes égarés
Cette fraicheur d’un « bonjour ! »
Dit chaque matin comme une première fois en croisant les vissages
Des mamans, des pères des grands-mères et grand-père
Frères, sœurs, cousins, cousines
Et des invités parfois étranges
Car jadis mon grand père ne laissé jamais repartir un passager
Sans une bonne nuit et un bon repas de galette avec du lait caillé
Des visiteurs qui parvenaient des villages lointains
Mendiant la « part de Dieu » de nos récoltes de blé et cueillettes d’olives
Je les vois repartir contents au dos de leurs ânes
Nous soupirant les meilleures prières pour une prochaine année charitable
Je pensais aux femmes de la grande maison qui ont déjà fait leurs corvées
Nettoyer profondément la terre battue de la cour
Tiré le lait des vaches et des chèvres
Apporté de l’eau de Talla la fontaine du village dans des outres
Ayant fait mangé les plus grands et allaité les bébés
J’entends encore leurs pleurs de supplice au jeune matin
Je cherche le nom de cette vie aussi réaliste que ces mots
Aussi fleurie que les jardins de cette métropole salvatrice
Qui m’enfume à bonheur du matin
De l’odeur du tabac et des cafés comprimés
Des journaux et des voitures aux fumés consumés
Dans les embouteillages de la civilisation rampante
Je ne peux que sauvegarder les titres de cette chanson ruisselante
Dans un coin furtif de mon âme
Et je surmoi comme la couleur grisâtre de ces nuages sans message
Je leurs chante les années nostalgiques
De mon vieux village
Quand je pense à cette nuit douce
Chaude et humide
A la belle étoile sous les oliviers
L’animal, la terre, la forêt, la montagne et la rivière
Ne sont pas que des mots abstraits d’une image numérique
Mais toute une vie qui s’affole à vous faire découvrir
La tendresse et la passion du passé
Et d’une future nostalgie
Quand je revois à peine cette lumière exquise
Qui franchit les fissures des fenêtres et des portes
Un matin ensoleillé et inondé aux mille couleurs
De cette odeur de café fort qui traverse les chambrettes
Mélangé à l’odeur de la brousse
Qui taquine mes narines
L’envie d’un sommeil lourd ne résiste pas
Je m’entrelace et je me découvre de cette lourde couverture
Qu’on appelait Ahayik faite de la même laine
Que portaient jadis ces brebis accroupie dans la cour
Quand je pense à ces instants magiques et immuables
L’idée de vivre encore dans la métropole me donne une sensation
De ne pas vivre mon physique
Je pensais à ces matinées éclaircies et bleuâtres
La vieille maman qui nous appelait au café comme des scoutes égarés
Cette fraicheur d’un « bonjour ! »
Dit chaque matin comme une première fois en croisant les vissages
Des mamans, des pères des grands-mères et grand-père
Frères, sœurs, cousins, cousines
Et des invités parfois étranges
Car jadis mon grand père ne laissé jamais repartir un passager
Sans une bonne nuit et un bon repas de galette avec du lait caillé
Des visiteurs qui parvenaient des villages lointains
Mendiant la « part de Dieu » de nos récoltes de blé et cueillettes d’olives
Je les vois repartir contents au dos de leurs ânes
Nous soupirant les meilleures prières pour une prochaine année charitable
Je pensais aux femmes de la grande maison qui ont déjà fait leurs corvées
Nettoyer profondément la terre battue de la cour
Tiré le lait des vaches et des chèvres
Apporté de l’eau de Talla la fontaine du village dans des outres
Ayant fait mangé les plus grands et allaité les bébés
J’entends encore leurs pleurs de supplice au jeune matin
Je cherche le nom de cette vie aussi réaliste que ces mots
Aussi fleurie que les jardins de cette métropole salvatrice
Qui m’enfume à bonheur du matin
De l’odeur du tabac et des cafés comprimés
Des journaux et des voitures aux fumés consumés
Dans les embouteillages de la civilisation rampante
Je ne peux que sauvegarder les titres de cette chanson ruisselante
Dans un coin furtif de mon âme
Et je surmoi comme la couleur grisâtre de ces nuages sans message
Je leurs chante les années nostalgiques
De mon vieux village
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