Abuser du tranchant et de la froideur,
Séduire la plus aiguisée de toutes
Pour qu'elle pénètre en profondeur...
O toi mon éphémère préféré,
Exutoire de l'indicible,
Amante des révélations impossibles ;
Tu sais devenir la plume et l'inspiration
Pour mon épiderme support de ton expression ;
Tu sais t'improviser délicate morphine du psychique
En cultivant la contradiction d'une douleur physique.
O toi ma soeur affûtée qui côtoie mon sang,
Tu me sais et me ressens,
Jusqu'à pouvoir exhumer
Dans le silence le plus absolu
Tous les cris de rage et de haine retenus ;
Déployant au fur et à mesure le rideau cramoisi
De mes appels au secours qui résonnent
Désespérément sans écho en moi.
O toi ma précieuse arme du salut dévastatrice,
Tu agis dans l'ombre obscurcie de mon demi-coma,
Pratique dissimulée, honteusement, en moi
Et me retenant temporairement loin de l'abysse.
Pour toi, je me fais soumise ô ma métallique soeur,
Sombre archet d'un requiem sanglant,
Tu tranches et joues
La mélodie du temporaire oubli de l'instant,
Tu tranches et joues
Des notes intenses qui m'offrent une amère douceur.
Nous serions poussés par la diable pour certains
Et, pourtant, nous vivons quelque chose de divin
Accumulant les secondes d'un euphorique septième ciel
Que nous n'aurions pu atteindre sans ailes.
Séduire la plus aiguisée de toutes
Pour qu'elle pénètre en profondeur...
O toi mon éphémère préféré,
Exutoire de l'indicible,
Amante des révélations impossibles ;
Tu sais devenir la plume et l'inspiration
Pour mon épiderme support de ton expression ;
Tu sais t'improviser délicate morphine du psychique
En cultivant la contradiction d'une douleur physique.
O toi ma soeur affûtée qui côtoie mon sang,
Tu me sais et me ressens,
Jusqu'à pouvoir exhumer
Dans le silence le plus absolu
Tous les cris de rage et de haine retenus ;
Déployant au fur et à mesure le rideau cramoisi
De mes appels au secours qui résonnent
Désespérément sans écho en moi.
O toi ma précieuse arme du salut dévastatrice,
Tu agis dans l'ombre obscurcie de mon demi-coma,
Pratique dissimulée, honteusement, en moi
Et me retenant temporairement loin de l'abysse.
Pour toi, je me fais soumise ô ma métallique soeur,
Sombre archet d'un requiem sanglant,
Tu tranches et joues
La mélodie du temporaire oubli de l'instant,
Tu tranches et joues
Des notes intenses qui m'offrent une amère douceur.
Nous serions poussés par la diable pour certains
Et, pourtant, nous vivons quelque chose de divin
Accumulant les secondes d'un euphorique septième ciel
Que nous n'aurions pu atteindre sans ailes.
Meryem
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