Une reprise d'un de mes poèmes ici sur FA, en hommage à mes amis, et a tous les faistes sans exception
Assis sur un trottoir, adossé a la murette de la corniche des soupires...j'ai vu le vent valser une feuille a son gré!
La feuille en son langage de feuille me dit :
Assis sur un trottoir, adossé a la murette de la corniche des soupires...j'ai vu le vent valser une feuille a son gré!
La feuille en son langage de feuille me dit :
D'un œil je te vois transis
De l'autre, d'un chagrin meurtris
je lui répondit :
Si seulement j'avais tout dit
Mon stylo en ambassadeur t'écrit
Elle s'estompa et redit :
Je t'écoute malheureux, vas y !
J'ai pioché dans mes souvenirs et j'ai dit:
étale toi feuille, que mon stylo te traduit
j'avais espéré après tant d'années, qu'elle revit
Mais elle m'assassina et s'est enfuit
Regarde, mes larmes sont en pluie
Elle hanta mon corps, mon âme et mon esprit
Comment diable céder a son oubli
nos flammes furent, un blasphème des érudits
Ceux qui embuchèrent nos rêves d'interdits
Elle s'attrista a mon sort et reprit:
Mais alors, que faire à cet instant précis
Tu ne peut point vivre de douleurs ainsi
j'expire une braise et poursuivi :
Mon cœur brûla pour elle pardi
Je n'eus guère de but dans cette vie
j'appelais la mort a grands cris
l'abandon est pire que l'oubli
Que dieu te pardonne, car tu me fit ainsi
Brame moi ! dit la feuille, de tous tes soucis
je vais prendre ta douleur d'être si gris
Pleure cet amour traître, voulu rabougri
D'une femme par un diable pétrie
Je ne peut la pleurer mon amie
Le destin la voulu de la sorte inscrit
Ce n'est qu'un souvenir repris
D'un temps cru maudit
Parmi d'autres, tombés en oubli.
15-12-2010
De l'autre, d'un chagrin meurtris
je lui répondit :
Si seulement j'avais tout dit
Mon stylo en ambassadeur t'écrit
Elle s'estompa et redit :
Je t'écoute malheureux, vas y !
J'ai pioché dans mes souvenirs et j'ai dit:
étale toi feuille, que mon stylo te traduit
j'avais espéré après tant d'années, qu'elle revit
Mais elle m'assassina et s'est enfuit
Regarde, mes larmes sont en pluie
Elle hanta mon corps, mon âme et mon esprit
Comment diable céder a son oubli
nos flammes furent, un blasphème des érudits
Ceux qui embuchèrent nos rêves d'interdits
Elle s'attrista a mon sort et reprit:
Mais alors, que faire à cet instant précis
Tu ne peut point vivre de douleurs ainsi
j'expire une braise et poursuivi :
Mon cœur brûla pour elle pardi
Je n'eus guère de but dans cette vie
j'appelais la mort a grands cris
l'abandon est pire que l'oubli
Que dieu te pardonne, car tu me fit ainsi
Brame moi ! dit la feuille, de tous tes soucis
je vais prendre ta douleur d'être si gris
Pleure cet amour traître, voulu rabougri
D'une femme par un diable pétrie
Je ne peut la pleurer mon amie
Le destin la voulu de la sorte inscrit
Ce n'est qu'un souvenir repris
D'un temps cru maudit
Parmi d'autres, tombés en oubli.
15-12-2010
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