La fourmi
Dis-moi donc, pourquoi à chaque fois que tu passes
En me voyant tu me traites d’insignifiante bestiole
Qui ne puisse ici-bas jouer aucun rôle
A part celui de paraître à tes yeux cocasse
L’homme
Mais que peux tu bien vouloir me démontrer
Sur tout ce que sur toi d’avance je suis éclairé
Toi laquelle par tout le monde rejetée
Parce que assurément d’aucune utilité
A part t’introduire de plein pied sous notre toit
Sans crier gare et sans invitation
Pour accaparer tout ce qui ne t’appartient pas
Alors qu’en réalité tu n’ouvres aucun droit
Heureusement que Dieu t’as créé bestiole
Pour limiter les dégâts de tes vols
Sinon si tu avais une plus grande taille
Tu nous auras certes ruiné sans aucune faille
La fourmi
Détrompes toi et saches que mon histoire
Pour ta gouverne est pleine de gloires
Qu’elle a été dictée par Dieu tout puissant
Dans un long verset du coran
Elle n’est point une histoire imaginée
Par quelques êtres dérangés
Mais c’est une réalité qui t’est destinée
Pour davantage t’éduquer.
L’homme
M’éduquer ! Honte à toi qui n’es point éducative
Pire encore d’un moins que rien tu n’es productive
Tu ne fournis ni viande ni lait ni peau
Comparativement à la vache ou son veau
Tu es incapable de produire du miel
Comparativement à l’adorable abeille
Tu es incapable de servir de monture
Comparativement à l’éléphant et sa belle allure
Tu ne peux même pas une toile tisser
Comparativement à l’art de l’araignée
Tu es incapable d'émettre le moindre chant,ma belle
Comparativement à celui de l’hirondelle
La fourmi
Homme à la limite du savoir
Déjà pour toi je suis un laboratoire
Ouvres grand tes yeux pour bien voir
Ce que je vais te démontrer pour me croire
Verses ton urine dans un plat creux
Mets-le à la sortie de ma fourmilière et fixes le des yeux
Si tu vois que ma communauté s’y jette
Malgré l’odeur néfaste de l’acidité
C’est pour récupérer tout ce qui est sucré
A partir de ça saches que tu as le diabète
Quand à m’introduire dans ta maison
J’ouvre bien droit sans aucune invitation
N’est-ce pas toi, qui de force m’invites
Pour que tout le temps je te rende visite
L’homme
Tes réponses ne m’ont pas satisfaites
Cela est normal venant d’une insignifiante bête
Car tu ignores que Dieu m’a donné l’intelligence
Comparativement à toi limitée à l’instinct
C’est là la grande différence
Surtout rappelles-en toi bien
La fourmi
Tu me trouveras toujours sur ton passage
Tant que tu n’auras pas pris la décision sage
De mettre un terme à ton excès de gaspillage
Qui n’est malheureusement qu’à ton désavantage
Et qui m’oblige à faire le grand nettoyage
Que tu interprètes comme étant un pillage
Afin de te rappeler à toi et à ton entourage
L’utilité de mon noble ouvrage
L’homme
Holà ! La fourmi arrête donc ton char
De toi je commence à en avoir marre
Ton maudit verbiage
Me rend fou de rage
Plus encore tes leçons de morale
Qui me donnent tant de mal
A l’avenir je t’interdis de vaquer sur mon territoire
Limites toi au tien et fais en sorte que je ne puisse plus te voir
Sinon je te promets que sans regret je me permettrai de te tuer
Et là ne t’avises surtout pas à me dire que j’aurai commis un péché
La fourmi
Et puisque tu possèdes autant d’intelligence
Je te laisse ce jugement en ton âme et conscience
Pour savoir si tu as raison ou tort
Au cas où tu seras la cause de ma mort
En t’informant pour ta gouverne que je suis celle
A qui Le prophète Salomon assis sur sa selle
S’est adressé avec le sourire en m’affirmant
Que je n’avais pas à être inquiète pour autant
Et qu’à aucun moment ma communauté
Par le passage de ses bêtes ne sera brisée
Tout en te rappelant que le prophète Job sur son lit de mort
N'a rendu le salut à l'archange Gabriel qui le visitait
Qu'à la troisième reprise, rien que pour préserver encore
La vie de ce vers de terre lequel sur ses lèvres cheminait
Afin d'éviter qu'il ne tombe et qu'il ne soit la cause de sa mort
Ce qui lui aurait coûté de vivre le restant de ses jours avec des remords
L'homme
Soit certaine que je ferai en sorte
A ce que le diable t'emporte
Pour ne plus te trouver au seuil de ma porte
Afin de m'éviter un dialogue de la sorte
Déjà avec toi je ne m'en suis pas sorti
Que dire alors si avec un éléphant je m'étais pris
L'éléphant
Holà ! L'homme tu viens d'évoquer mon nom
Désires-tu avec moi entamer discussion
L'homme
Heu ! Milles pardons monsieur l'éléphant
franchement pour être honnête
J'avoue que je ne pourrai jamais vous tenir tête
Il est préférable que chacun campe dans son camp
Conclusion:
La fourmi qui partage votre demeure
Est un signe avant-coureur
Qui atteste que vous êtes un gaspilleur
Qui n'accorde aucune importance
Au grain de blé en surabondance
Tant que vivant dans l'abondance
Dis-moi donc, pourquoi à chaque fois que tu passes
En me voyant tu me traites d’insignifiante bestiole
Qui ne puisse ici-bas jouer aucun rôle
A part celui de paraître à tes yeux cocasse
L’homme
Mais que peux tu bien vouloir me démontrer
Sur tout ce que sur toi d’avance je suis éclairé
Toi laquelle par tout le monde rejetée
Parce que assurément d’aucune utilité
A part t’introduire de plein pied sous notre toit
Sans crier gare et sans invitation
Pour accaparer tout ce qui ne t’appartient pas
Alors qu’en réalité tu n’ouvres aucun droit
Heureusement que Dieu t’as créé bestiole
Pour limiter les dégâts de tes vols
Sinon si tu avais une plus grande taille
Tu nous auras certes ruiné sans aucune faille
La fourmi
Détrompes toi et saches que mon histoire
Pour ta gouverne est pleine de gloires
Qu’elle a été dictée par Dieu tout puissant
Dans un long verset du coran
Elle n’est point une histoire imaginée
Par quelques êtres dérangés
Mais c’est une réalité qui t’est destinée
Pour davantage t’éduquer.
L’homme
M’éduquer ! Honte à toi qui n’es point éducative
Pire encore d’un moins que rien tu n’es productive
Tu ne fournis ni viande ni lait ni peau
Comparativement à la vache ou son veau
Tu es incapable de produire du miel
Comparativement à l’adorable abeille
Tu es incapable de servir de monture
Comparativement à l’éléphant et sa belle allure
Tu ne peux même pas une toile tisser
Comparativement à l’art de l’araignée
Tu es incapable d'émettre le moindre chant,ma belle
Comparativement à celui de l’hirondelle
La fourmi
Homme à la limite du savoir
Déjà pour toi je suis un laboratoire
Ouvres grand tes yeux pour bien voir
Ce que je vais te démontrer pour me croire
Verses ton urine dans un plat creux
Mets-le à la sortie de ma fourmilière et fixes le des yeux
Si tu vois que ma communauté s’y jette
Malgré l’odeur néfaste de l’acidité
C’est pour récupérer tout ce qui est sucré
A partir de ça saches que tu as le diabète
Quand à m’introduire dans ta maison
J’ouvre bien droit sans aucune invitation
N’est-ce pas toi, qui de force m’invites
Pour que tout le temps je te rende visite
L’homme
Tes réponses ne m’ont pas satisfaites
Cela est normal venant d’une insignifiante bête
Car tu ignores que Dieu m’a donné l’intelligence
Comparativement à toi limitée à l’instinct
C’est là la grande différence
Surtout rappelles-en toi bien
La fourmi
Tu me trouveras toujours sur ton passage
Tant que tu n’auras pas pris la décision sage
De mettre un terme à ton excès de gaspillage
Qui n’est malheureusement qu’à ton désavantage
Et qui m’oblige à faire le grand nettoyage
Que tu interprètes comme étant un pillage
Afin de te rappeler à toi et à ton entourage
L’utilité de mon noble ouvrage
L’homme
Holà ! La fourmi arrête donc ton char
De toi je commence à en avoir marre
Ton maudit verbiage
Me rend fou de rage
Plus encore tes leçons de morale
Qui me donnent tant de mal
A l’avenir je t’interdis de vaquer sur mon territoire
Limites toi au tien et fais en sorte que je ne puisse plus te voir
Sinon je te promets que sans regret je me permettrai de te tuer
Et là ne t’avises surtout pas à me dire que j’aurai commis un péché
La fourmi
Et puisque tu possèdes autant d’intelligence
Je te laisse ce jugement en ton âme et conscience
Pour savoir si tu as raison ou tort
Au cas où tu seras la cause de ma mort
En t’informant pour ta gouverne que je suis celle
A qui Le prophète Salomon assis sur sa selle
S’est adressé avec le sourire en m’affirmant
Que je n’avais pas à être inquiète pour autant
Et qu’à aucun moment ma communauté
Par le passage de ses bêtes ne sera brisée
Tout en te rappelant que le prophète Job sur son lit de mort
N'a rendu le salut à l'archange Gabriel qui le visitait
Qu'à la troisième reprise, rien que pour préserver encore
La vie de ce vers de terre lequel sur ses lèvres cheminait
Afin d'éviter qu'il ne tombe et qu'il ne soit la cause de sa mort
Ce qui lui aurait coûté de vivre le restant de ses jours avec des remords
L'homme
Soit certaine que je ferai en sorte
A ce que le diable t'emporte
Pour ne plus te trouver au seuil de ma porte
Afin de m'éviter un dialogue de la sorte
Déjà avec toi je ne m'en suis pas sorti
Que dire alors si avec un éléphant je m'étais pris
L'éléphant
Holà ! L'homme tu viens d'évoquer mon nom
Désires-tu avec moi entamer discussion
L'homme
Heu ! Milles pardons monsieur l'éléphant
franchement pour être honnête
J'avoue que je ne pourrai jamais vous tenir tête
Il est préférable que chacun campe dans son camp
Conclusion:
La fourmi qui partage votre demeure
Est un signe avant-coureur
Qui atteste que vous êtes un gaspilleur
Qui n'accorde aucune importance
Au grain de blé en surabondance
Tant que vivant dans l'abondance