Si un jour de passage
Auprès de l’olivier sauvage
Au moment où la nuit se réveille
Pour nous dévoiler des merveilles
Vous venez à l’entrevoir
Accoudé sur un bout de chêne
Tenant dans sa main avec gêne
Son unique bien dérisoire
Qu’est cette grappe de raisin
Pour noyer son chagrin
Oh ! Mon ami ne vous donnez pas la peine
De le raisonner ou de vouloir nouer
Avec lui un lien il ne fera que vous ignorer
Et vos paroles censées seront vaines
Pire encore elles ne feront que l’irriter
Jusqu’à lui faire rappeler
Ce qu’il a tant envie d’oublier
Oublier qu’il est le fruit périmé
Des mille et une passions immondes
Cause de sa présence en ce monde
Vécue par une femme
Que Dieu aie pitié de son âme
Avec toutes sortes de gens
En quête d’un peu d’argent
Moyennant une volupté contrainte sans coup férir
Pour sa survie jusqu’à l’avoir enfanté avec déplaisir
Pour ensuite l’abandonner dans une société
Qui n’a pour les marginalisés aucune pitié
Une femme qu’il n’a pas eu le bonheur
De connaître pour lui avouer avec rage
Ce qui fait aujourd’hui son malheur
Ce qui le rend sauvage
N’insistez pas oh ! Mon ami car ni vous ni autrui
Ni ses pleurs n’auront une emprise sur lui
Laissez le noyer ses soucis le temps d’une nuit
Qui s’ensuivra peut-être de plusieurs autres nuits
Mais jamais jusqu’à l’infini car viendra le jour
Où l’amour sera son seul et unique secours
Auprès de l’olivier sauvage
Au moment où la nuit se réveille
Pour nous dévoiler des merveilles
Vous venez à l’entrevoir
Accoudé sur un bout de chêne
Tenant dans sa main avec gêne
Son unique bien dérisoire
Qu’est cette grappe de raisin
Pour noyer son chagrin
Oh ! Mon ami ne vous donnez pas la peine
De le raisonner ou de vouloir nouer
Avec lui un lien il ne fera que vous ignorer
Et vos paroles censées seront vaines
Pire encore elles ne feront que l’irriter
Jusqu’à lui faire rappeler
Ce qu’il a tant envie d’oublier
Oublier qu’il est le fruit périmé
Des mille et une passions immondes
Cause de sa présence en ce monde
Vécue par une femme
Que Dieu aie pitié de son âme
Avec toutes sortes de gens
En quête d’un peu d’argent
Moyennant une volupté contrainte sans coup férir
Pour sa survie jusqu’à l’avoir enfanté avec déplaisir
Pour ensuite l’abandonner dans une société
Qui n’a pour les marginalisés aucune pitié
Une femme qu’il n’a pas eu le bonheur
De connaître pour lui avouer avec rage
Ce qui fait aujourd’hui son malheur
Ce qui le rend sauvage
N’insistez pas oh ! Mon ami car ni vous ni autrui
Ni ses pleurs n’auront une emprise sur lui
Laissez le noyer ses soucis le temps d’une nuit
Qui s’ensuivra peut-être de plusieurs autres nuits
Mais jamais jusqu’à l’infini car viendra le jour
Où l’amour sera son seul et unique secours
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