Si seul, je me tiens, regardant devant moi
Tandis que vous tendez et vos mains et vos bras
Et vous charriez l'Espoir que je ne portais pas!
Si vide est le regard, en ne pensant qu'a soi
Et ces corps allongés, tous ses hommes, ses enfants
De mon air pitoyable, je m'imagine déjà
Au loin, tout prés d'ici, une contrée nous attends
Je le sais, je la vois, vous ne le sentez pas!
Même si les vents contraires irritérent notre rage
Nous sommes heureux et fiers, et j'entends que la voile
Gonle sévèrement, le début d'un orage?
Le ciel met sa voilette, se pâme devant sa toile!
Mes prunelles bien vertes, on fait bien des voyages
ô mes amis mes fréres, si je meurs dans un râle!
Je ne douterais plus si je vois le rivage...
Enfin gôuter la joie de la dernière escale!
26/07/2004
Tandis que vous tendez et vos mains et vos bras
Et vous charriez l'Espoir que je ne portais pas!
Si vide est le regard, en ne pensant qu'a soi
Et ces corps allongés, tous ses hommes, ses enfants
De mon air pitoyable, je m'imagine déjà
Au loin, tout prés d'ici, une contrée nous attends
Je le sais, je la vois, vous ne le sentez pas!
Même si les vents contraires irritérent notre rage
Nous sommes heureux et fiers, et j'entends que la voile
Gonle sévèrement, le début d'un orage?
Le ciel met sa voilette, se pâme devant sa toile!
Mes prunelles bien vertes, on fait bien des voyages
ô mes amis mes fréres, si je meurs dans un râle!
Je ne douterais plus si je vois le rivage...
Enfin gôuter la joie de la dernière escale!
26/07/2004