L’Aube de la vie
A l’île de la beauté splendide,
Je savoure mon existence
Quand je me trouve entre
Tes mains crevassés par le froid,
Laissant l’ombre de l’amitié
Orne les yeux bleus de la terre.
J’aurais la peine si je m’allonge
Sur le civière des blessé d’amour
Quand le destin devance l’heure
De mes rêves qui s’évanouissent.
La nuit me couvre d’étoiles,
Sur mon lit de soie moirée.
Je vois des cimes enneigées
Rompue par le vent qui brûle
Ton corps escamoté, caché
Par la brume de la lumière.
J’aurais la peine si je perds
Les reflets nacrés des perles
Au long de mon trajet sur ce lit
De braise, entouré de bois dorés.
Depuis peu ta beauté a mis l'été
Comme unique saison de mes yeux,
Je dois t’avouer que dans tes bras
Même en hiver j’aurais chaud,
C’est pour cette raison que
J’aimerais y passer mes nuits avant
Que l’aube se dessine sur ma vie.
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