Un beau poème de nizar Kabbani que j'aime , qui m'a donné l'envie de le partager avec vous.
Pourquoi aujourd'hui, je me sens l'âme en vogue...
Elle me dit :
chéri, s'il arrive qu'on meurre
Et que nos cadavres gisent sous terre
Où donc notre amour s'en irait ?
Se fânerait-il comme nos corps le seraient ?
Cette foudre qui détonnait, elle s'éteindrait
Comme nos organes se tairaient ?
Si c'est la destinée de la passion,
Nous y aurions perdu notre temps.
Je répondis :
Qui a dit que, quand nous mourrons,
nos âmes à jamais s'en iront ?
Nos senteurs,dès l'aurore s'écouleraient
et nos pulsations, dans l'air, souffleraient.
Le matin, avec la rosée, nous irons éclore
et le soir, nos paupières devront se clore.
Et quand le vent caressera les fissures des murs
C'est nos voix qui siffleraient dans la nature.
Et si une abeille, dans le vide, bourdonnait,
Accompagnant l'essaim, résonneraient nos baisers.
Mourrir...N'est-ce pas une désolation que de mourrir
Alors que les feuilles de nos branches veulent vivre ?
Ma chérie, tant que tu vis en moi
Sur la terre, fleurira notre émoi
Nous resterons jusqu'à la venue du printemps
et notre fougue et nos senteurs à jamais, resteront.
Et quand les fleurs accompagneront les évènements
Elles raconteront de leurs senteurs, notre passion.
NIZAR
Pourquoi aujourd'hui, je me sens l'âme en vogue...
Elle me dit :
chéri, s'il arrive qu'on meurre
Et que nos cadavres gisent sous terre
Où donc notre amour s'en irait ?
Se fânerait-il comme nos corps le seraient ?
Cette foudre qui détonnait, elle s'éteindrait
Comme nos organes se tairaient ?
Si c'est la destinée de la passion,
Nous y aurions perdu notre temps.
Je répondis :
Qui a dit que, quand nous mourrons,
nos âmes à jamais s'en iront ?
Nos senteurs,dès l'aurore s'écouleraient
et nos pulsations, dans l'air, souffleraient.
Le matin, avec la rosée, nous irons éclore
et le soir, nos paupières devront se clore.
Et quand le vent caressera les fissures des murs
C'est nos voix qui siffleraient dans la nature.
Et si une abeille, dans le vide, bourdonnait,
Accompagnant l'essaim, résonneraient nos baisers.
Mourrir...N'est-ce pas une désolation que de mourrir
Alors que les feuilles de nos branches veulent vivre ?
Ma chérie, tant que tu vis en moi
Sur la terre, fleurira notre émoi
Nous resterons jusqu'à la venue du printemps
et notre fougue et nos senteurs à jamais, resteront.
Et quand les fleurs accompagneront les évènements
Elles raconteront de leurs senteurs, notre passion.
NIZAR