Les larmes du soleil
Je m’en allais, les mains
Dans mes poches crevées.
Et mes souvenirs imprimés
En pages dans ma mémoire.
Le vent soulève la poussière
Sur les chemins empruntés.
Les scènes se délabrent
En laissant une chaleur
D’enfer dans le temps.
Que des amours étonnants,
J’ai rêvé, je me souviens
Des voies de terre ondulée.
Un peu d'amour qui déferle
Comme un augure à l’horizon,
Comme un augure à l’horizon,
Une larme coule et perle
Sur le visage plané de la lune
Sur le visage plané de la lune
Qui agit sur les hélices
De la misère ensilée.
Pour ne pas oublier,
La trace du soleil au ciel
Me laisse une pensée brillante,
Me laisse une pensée brillante,
Ce qui fait que mon présent
S’échappe dans le vent du passé
Comme une brouillasse flottante.
Comme une brouillasse flottante.
C’est l’heure, une joie sereine
Danse autour de l’esprit,
Le désert se transforme en prairie.
Elle porte un cri d’une chanson
D’été gravée d’envie,
De désir, et de plaisir.
Dans tes regards furieux
Je perds dans le néant,
Puis les matins se noient
Dans un océan blafard
Qui défile a l’infinie,
Tôt, la comtoise a sonné.
Les larmes coulent
Dans mes yeux du soleil.
Faisaient un océan perdu
Qu’il fallait traverser la nuit.
Seul, a la recherche d’un remède
Aux plaies blessées.
Tu as franchi comme un arc
Le chemin de mon cœur,
Tu l’as envahi par l’amour.
Ce sentiment invisible et nu
Me ranime les souvenirs
Qui s’effacent dans le silence.
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