Faut-il perdre ceux que l’on aime pour ressentir les tourments
De cette barrière qui se dresse entre nous
Qui nous sépare à chaque seconde
Et qui t’entraine vers le néant
Je te vois si sereine et d’un coup
Je te vois t’enfoncer vers ce fossé
Qui se creuse désormais
Inexorablement
Je ne suis plus qu’une étrangère,
une inconnue qui te fait peur
Ta mémoire fout le camp
Et la mienne se rappelle comme on en riait tant
Lorsque j’étais enfant
Faut-il perdre ceux que l’on aime pour penser à avant
Où tout était sans problème
Si ce n’est la couleur du temps ?
Je te vois et je t’aime
Te l’ai-je jamais dis assez souvent ?
Les secondes souveraines t’entrainent
Vers la nuit des temps
Je me sens si impuissante
face à cette mémoire qui cisaille
Mes souvenirs présents
Je te sens si fragile Maintenant
Je répète les mêmes paroles
Je refais les mêmes gestes
Je me veux si sereine, je ne veux pas de ce néant
J’invente un pays qui nous mettra à l’abri.
De cette nuit.
Je ne veux pas que ce train déraille
Je ne veux pas que tu t’en ailles
Sur ce sentier si sombre et si escarpé
Où l’été ressemble à un lac gelé
A l’ombre de ta mémoire éclatée
Et puis soudain une éclaircie,
tu fredaines ma ritournelle
Et revoilà soudain le soleil
Et je souris, tu es si belle maman
Tu me souris et je me dis
Encore un jour
Encore une nuit
Encore…
morjane
07/06/10
De cette barrière qui se dresse entre nous
Qui nous sépare à chaque seconde
Et qui t’entraine vers le néant
Je te vois si sereine et d’un coup
Je te vois t’enfoncer vers ce fossé
Qui se creuse désormais
Inexorablement
Je ne suis plus qu’une étrangère,
une inconnue qui te fait peur
Ta mémoire fout le camp
Et la mienne se rappelle comme on en riait tant
Lorsque j’étais enfant
Faut-il perdre ceux que l’on aime pour penser à avant
Où tout était sans problème
Si ce n’est la couleur du temps ?
Je te vois et je t’aime
Te l’ai-je jamais dis assez souvent ?
Les secondes souveraines t’entrainent
Vers la nuit des temps
Je me sens si impuissante
face à cette mémoire qui cisaille
Mes souvenirs présents
Je te sens si fragile Maintenant
Je répète les mêmes paroles
Je refais les mêmes gestes
Je me veux si sereine, je ne veux pas de ce néant
J’invente un pays qui nous mettra à l’abri.
De cette nuit.
Je ne veux pas que ce train déraille
Je ne veux pas que tu t’en ailles
Sur ce sentier si sombre et si escarpé
Où l’été ressemble à un lac gelé
A l’ombre de ta mémoire éclatée
Et puis soudain une éclaircie,
tu fredaines ma ritournelle
Et revoilà soudain le soleil
Et je souris, tu es si belle maman
Tu me souris et je me dis
Encore un jour
Encore une nuit
Encore…
morjane
07/06/10
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