Le ciel se déplie, pans de mauve sur pans de rose. L’autoroute au cou de la montagne velue. Montréal blottie toute bleuie... Un prisme en lames de verre où la lumière se givre à la verticale. L'ai humide roule dans l’œil translucide des pigeons... Un bras de béton enlace la ville. Montréal dort, l'île repose. Rosace de roses Rosace de bleus... Sur la ligne de feu, le soleil comme une sanguine éclatée... Le jour naît, et la plaine s’ouvre blanche Mer de froidure tranquille Sous la minceur de l’hiver.
Moi, j’ai frappé aux portes de mon âme.
Erré dans mes tourments.
J’ai lacéré le Temps
de toutes mes envies.
Le sable s’écoulait entre mes mains.
J’ai marché des heures et des nuits,
Brisé les grains du vent perdu
J'ai attendu que l’heure arrive enfin,
Caressé le feu de mes doigts nues
Puis j’ai aimé.
Moi, j’ai frappé aux portes de mon âme.
Erré dans mes tourments.
J’ai lacéré le Temps
de toutes mes envies.
Le sable s’écoulait entre mes mains.
J’ai marché des heures et des nuits,
Brisé les grains du vent perdu
J'ai attendu que l’heure arrive enfin,
Caressé le feu de mes doigts nues
Puis j’ai aimé.
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