Il pleut beaucoup ici, presque tous les jours...ça m'a donné envie de poster un texte que j'ai écrit il y a un autre été...
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Le soleil au coeur...
Mai s’en est allé, mais il a passé à juin son parapluie !
Ca fait bien longtemps que pour les gens d’ici
Les nuages se sont installé et que le temps est gris
Semaines et week-ends sont inondés de pluie
Nous laissant paresseux du lundi au vendredi,
Trépignant d’impatience pour une toute autre vie…
Comment s’habituer et vivre un temps pareil
Nous qui ailleurs, pour cette pluie, implorons le ciel
C’est la grisaille, reine même les jours de paie
Résignés, nous regardons cette nature ici si belle
Alors que là-bas souvent rebelle et cruelle…
Ironie, tout pousse si vite ici de cette terre arrosée
De ses racines aux lèvres repues et enflées
Tout est si vert, d’un vert dégoulinant, trempé
Tout reluit d’un éclat froidement mouillé
Alors que là-bas, la terre craque et rougeoie
Enlevant aux paysans leurs espoirs et leur peu de joie
Ici, les passants baissent la tête sous les ondées
Et rentrent chez eux, pressés, sans s’en soucier…
Même les oiseaux, indifférents, s’en accommodent bien
Et font une razzia de vers nus sans défense, sans rien…
Comment s’habituer aux tenailles de cette grisaille
Quand nous avons tous envie d’être pénétrés de soleil,
Envie de chants d’oiseaux et de bourdonnement d’abeilles,
De chaleur enveloppante et de lumière aveuglante,
De thé sous des tentes caidales parfumées de menthe odorante,
De coussins à même la terre près du murmure des oueds…
Comment ne pas revoir toutes ces terrasses là-bas au bled
Tous ces souvenirs mis à sécher sur fond d’éternité
Tapis, hedorras, khli3, ghassoul et henné
Comment ne pas y rêver, comment ne pas y penser
Quand derrière la vitre on essuie encore d’un doigt, la buée...
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Le soleil au coeur...
Mai s’en est allé, mais il a passé à juin son parapluie !
Ca fait bien longtemps que pour les gens d’ici
Les nuages se sont installé et que le temps est gris
Semaines et week-ends sont inondés de pluie
Nous laissant paresseux du lundi au vendredi,
Trépignant d’impatience pour une toute autre vie…
Comment s’habituer et vivre un temps pareil
Nous qui ailleurs, pour cette pluie, implorons le ciel
C’est la grisaille, reine même les jours de paie
Résignés, nous regardons cette nature ici si belle
Alors que là-bas souvent rebelle et cruelle…
Ironie, tout pousse si vite ici de cette terre arrosée
De ses racines aux lèvres repues et enflées
Tout est si vert, d’un vert dégoulinant, trempé
Tout reluit d’un éclat froidement mouillé
Alors que là-bas, la terre craque et rougeoie
Enlevant aux paysans leurs espoirs et leur peu de joie
Ici, les passants baissent la tête sous les ondées
Et rentrent chez eux, pressés, sans s’en soucier…
Même les oiseaux, indifférents, s’en accommodent bien
Et font une razzia de vers nus sans défense, sans rien…
Comment s’habituer aux tenailles de cette grisaille
Quand nous avons tous envie d’être pénétrés de soleil,
Envie de chants d’oiseaux et de bourdonnement d’abeilles,
De chaleur enveloppante et de lumière aveuglante,
De thé sous des tentes caidales parfumées de menthe odorante,
De coussins à même la terre près du murmure des oueds…
Comment ne pas revoir toutes ces terrasses là-bas au bled
Tous ces souvenirs mis à sécher sur fond d’éternité
Tapis, hedorras, khli3, ghassoul et henné
Comment ne pas y rêver, comment ne pas y penser
Quand derrière la vitre on essuie encore d’un doigt, la buée...
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