Jardin blanc, hiver
lumière sans brumes
Ciel ardemment net et froid
sans nuage
Les yeux heureux passionément au loin
Elle ose d'une toute petite voix:
Et si tout pouvait changer?
Au loin, une ruelle s'ouvre sur le port
un arbre se nourrit d'un rempart
La lumière, plus palpable qu'un brouillard
La mer évapore ses couleurs
Sur le palmier au lierre, une colombe prend son envol
J'avais le coeur à l'envers
Tu étais si belle.
Dans ce jardin blanc
t'as appris à traverser le sommeil
sur un tapis au silence jasmin
et à broder des jours sur une toile plus fine que du satin
Paupières abaissées sur les yeux
elles ne voilent que le temps qui passe
Pas le temps qui est, pas la lumière
Dans ce jardin, il m'en souvient
Tu ne disais rien
Et moi, pris de rêve, je ne sentais plus les morsures d'hiver
Je t'ai suivie jusque dans les lisières de tes rêves
J'ai bu ton souffle et voyagé sur tes délires
J'ai marché, pieds nus, sur le sable le plus fin
que tu avais dû chercher dans ton désert
lumière sans brumes
Ciel ardemment net et froid
sans nuage
Les yeux heureux passionément au loin
Elle ose d'une toute petite voix:
Et si tout pouvait changer?
Au loin, une ruelle s'ouvre sur le port
un arbre se nourrit d'un rempart
La lumière, plus palpable qu'un brouillard
La mer évapore ses couleurs
Sur le palmier au lierre, une colombe prend son envol
J'avais le coeur à l'envers
Tu étais si belle.
Dans ce jardin blanc
t'as appris à traverser le sommeil
sur un tapis au silence jasmin
et à broder des jours sur une toile plus fine que du satin
Paupières abaissées sur les yeux
elles ne voilent que le temps qui passe
Pas le temps qui est, pas la lumière
Dans ce jardin, il m'en souvient
Tu ne disais rien
Et moi, pris de rêve, je ne sentais plus les morsures d'hiver
Je t'ai suivie jusque dans les lisières de tes rêves
J'ai bu ton souffle et voyagé sur tes délires
J'ai marché, pieds nus, sur le sable le plus fin
que tu avais dû chercher dans ton désert
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