Les charognards des mots.
A l’imprévisible, miss Michelet qui, elle aussi, a horreur du plagiat.
Sa dernière intervention à la rue des perles m’a inspiré ce texte...
La rue des perles est malade et elle courbe l’échine
Infestée d’innombrables plagiats, elle se sent orpheline
Incomprise et étouffée, elle a besoin d’un peu d’air ;
Il est en déperdition aujourd’hui, son parfum légendaire.
Elle distribuait des rêves, et des délicieux voyages,
Mais tous ces pilleurs de mots ont terni son image,
Elle offrait l’espace d’une lecture, une vie de bohème;
La rue des perles n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Enviée par les ternes ruelles des autres quartiers,
Du voisinage immédiat et du globe tout entier,
A cause de ses fenêtres fleuries et de son élégance
Car dans le verbe, elle était une véritable référence.
Dérober sans scrupules les œuvres d’un auteur,
C’est comme si on voulait bafouer son honneur
Alors que sa plume est née du tréfonds de son âme;
C’est telle une personne innocente qu’on diffame.
La grenouille rêve d’être aussi grosse que le bœuf
Mais l’œuf fragile, même d’autruche, restera un œuf;
C’est magique d’être soi et voler de ses propres ailes
Au lieu de voler les autres pour plaire aux demoiselles.
Respecter les œuvres des absents et des disparus
Est le meilleur hommage qu’on puisse rendre à la rue,
Le chant pur du libre rossignol et les faux ramages,
Depuis la nuit des temps, n‘ont jamais fait bon ménage.
25/09/09
A l’imprévisible, miss Michelet qui, elle aussi, a horreur du plagiat.
Sa dernière intervention à la rue des perles m’a inspiré ce texte...
La rue des perles est malade et elle courbe l’échine
Infestée d’innombrables plagiats, elle se sent orpheline
Incomprise et étouffée, elle a besoin d’un peu d’air ;
Il est en déperdition aujourd’hui, son parfum légendaire.
Elle distribuait des rêves, et des délicieux voyages,
Mais tous ces pilleurs de mots ont terni son image,
Elle offrait l’espace d’une lecture, une vie de bohème;
La rue des perles n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Enviée par les ternes ruelles des autres quartiers,
Du voisinage immédiat et du globe tout entier,
A cause de ses fenêtres fleuries et de son élégance
Car dans le verbe, elle était une véritable référence.
Dérober sans scrupules les œuvres d’un auteur,
C’est comme si on voulait bafouer son honneur
Alors que sa plume est née du tréfonds de son âme;
C’est telle une personne innocente qu’on diffame.
La grenouille rêve d’être aussi grosse que le bœuf
Mais l’œuf fragile, même d’autruche, restera un œuf;
C’est magique d’être soi et voler de ses propres ailes
Au lieu de voler les autres pour plaire aux demoiselles.
Respecter les œuvres des absents et des disparus
Est le meilleur hommage qu’on puisse rendre à la rue,
Le chant pur du libre rossignol et les faux ramages,
Depuis la nuit des temps, n‘ont jamais fait bon ménage.
25/09/09
Commentaire